Rappel du premier message :Devenir le parent
bien-aimé de son enfant intérieur
À l’intérieur de chacun de nous se trouve un enfant. S’il a été aimé et reconnu de ses deux parents, il y a de fortes chances, qu’une fois devenu adulte cet être sera capable de spontanéité et aura confiance en lui. Ceci est un idéal,
ce n’est pas la réalité de la plupart des êtres humains, même avec de bons parents. Nous avons à peu près tous vécu des situations que nous avons interprétées comme étant du rejet.
L'enfant choisi ses parents en fonction de ce qu'il vient guérir. Beaucoup d’êtres ont hérité de la peur de perdre l’autorité qu’avait leurs parents et sont devenus rigides. D’autres ont hérité de la culture qu’il ne fallait surtout pas gâter les enfants, donc peu de marques d’affection et de tendresse. D’autres ont été ignoré, seuls les besoins dits essentiels
ont été répondus. Certains ont été les témoins impuissants des bagarres de leurs parents, ils ont hérité de beaucoup de peur. D’autres ont été séparé de leur mère à cause de maladie, ou de leur père à cause d’un travail au loin, ils ont vécu l'abandon.
Enfin chacun porte des blessures de l’enfance plus ou moins avouées. Il arrive même que l’enfant devienne le parent et protège son père ou sa mère. Souvent les êtres ont de la difficulté à reconnaître les blessures de la petite enfance. L’idée de penser que leur parents ont eu des défaillances les révoltent.
Le but de ce travail n’est pas de mettre les parents sur le banc des accusés. C’est une recherche d’authenticité, de vérité
et de réconciliation. C’est aussi une occasion de se responsabiliser et de devenir le parent bien-aimé de notre enfant intérieur.
Lorsqu’un être s’incarne les parents deviennent pour cet enfant le Père céleste et la Mère divine. Ce petit être fragile a besoin d’accueil et d’amour pour bâtir ses fondations et sa sécurité à tous les niveaux, c’est-à-dire physique, émotionnel mental et spirituel. Il a besoin d’être reconnu comme un être à part entière par son père et sa mère.
Une attente de quelques minutes peut sembler à l’enfant un abandon s’il n’est pas averti et sécurisé. Une réprimande sans explication peut lui sembler de la haine. Des rires au moment ou il expérimente du nouveau, peuvent être interprété comme s’il était ridicule et le refermer. En tant que parents nous savons tous que l’on peut blesser ce petit être, sans la moindre mauvaise intention de notre part.
L’exercice que je propose, peut très bien se faire seul. Mais si vous êtes dans un moment de fragilité vous pouvez choisir d’être supporté par quelqu’un qui vous aidera à vous accueillir.
L’exercice
L’exercice consiste à permettre à votre enfant intérieur d’exprimer toutes ses émotions refoulées. Accueillez votre enfant tel qu’il est dans sa souffrance, sans aucun jugement... Il est recommandé de le rassurer en lui disant que maintenant il y a un parent en vous, qui saura prendre soin de toi. Lui dire qu’il a le droit de ressentir ce qu’il ressent, qu’il a le droit d’être ce qu’il est, qu’il a aussi le droit de bouger, de pleurer, d’être en colère, d’être déçu et a le droit de l'exprimer. L’adulte en vous écrit tout ce que l’enfant libère sans aucune censure. C'est la meilleure façon de se libérer sans blesser et sans risquer de briser la relation.
C’est cette évacuation qui fait de la place pour les sentiments nobles. Cette libération de sentiments douloureux et d’émotions refoulées doit s’étaler sur vingt et un jours, sinon vous aurez fait un travail de surface et vous n’aurez pas laissé monter toutes les émotions. Après ce temps on détruit ces écrits en les coupant en petits morceaux ou en les brûlant . (Seulement si c’est possible et sécuritaire)
Les résultats se manifesteront peu à peu. Vous verrez surgir en vous la spontanéité de l’enfant. Bien sûr vous continuerez à le rassurer. L’amour envers les auteurs de votre vie, jaillira de votre cœur, car nous savons tous que, lorsque l’enfant a pu dire à sa mère ou à son père : T’es méchant , je te hais, il revient quelques minutes plus tard et lui fait des câlins.
Si vous avez une poupée ou un toutou que vous pouvez prendre dans vos bras, tout comme si c’était votre enfant intérieur, serrez-le sur votre cœur en lui rappelant que vous serez toujours là pour lui, que vous avez besoin de sa spontanéité. Rappelez-vous cet engagement envers votre enfant intérieur, il vous aidera à retrouver votre naturel.
Cette démarche peut sembler ridicule pour les êtres rationnels, c’est qu’ils ont perdu leur spontanéité d’enfant. Ils en ont d’autant plus besoin.
Cela demande un peu d’humilité, du lâcher-prise, du courage et de la détermination, pour porter ce regard d’amour et d’accueil vers son enfant blessé.
Se réconcilier avec ses parents c’est se réconcilier avec soi, car qu’on le veuille ou non, on est tissé de leur énergie. Ils correspondaient exactement à ce que nous avions besoin de contacter et de guérir. Ces souffrances nous donnent la possibilité de comprendre ce que nous avons à transformer.
Après l’intégration de ce travail, l’être est en mesure de remercier les parents qu’il a choisi. Ils ont été le déclencheur de blessures que l’on traînent parfois d’incarnation en incarnation. Contacter et guérir ces blessures est une grâce. Cette guérison aide à mieux recevoir l’énergie céleste et terrestre.
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Il est possible que ce travail éveillent des mémoires karmiques. Il est très fréquent que les êtres se retrouvent pour finaliser des situations non résolues de d’autres vies. Le mot magique : l'accueil, l’aide et le support se présenteront si vous le choisissez.
Certains êtres ne se souviennent plus du tout de leur petite enfance, ils sont complètement occultés pour ne pas souffrir. D'autres démarches, comme la régression ou le rituel du passage conscient à l'incarnation, pourront aider ces êtres lorsque la souffrance se manifeste.
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http://centredulotusdor.com/francais/enfant_blesse.html