Tranches de vie....

bon voilà! je me lance, car après tout, vous me connaissez pas tres bien ici tous, je suis là depuis peu donc je vais un peu me la raconter ou bien vous raconter ? Je vais simplement vous expliquer (mais ai-je besoin de m'expliquer vraiment ?...) comment dire alors....me confier, voilà! me confier c'est bien!

je voudrais avant que vous me lisiez que je ne me plains pas (bon! parfois encore un peu c'est vrai mais je lutte, je lutte )

en fait, il y a tant à dire que je ne sais par quoi commencer....de quoi devrais-je parler ? de mon père hubert, parti lorsque j'avais 18 mois, qui avait fait de grosses bêtises en volant dans la caisse d'un notaire car mauvaises frequentations, je ne l'ai retrouvé qu'à mes 18 ans. Ma mère et mon grand-père ont fait en sorte de le faire quitter le maroc, pays où il a epousé ma mère et m'a fabriquée. Donc soit la prison ou soit la legion etrangère. Il a choisi la légion. Je l'ai mis sur un piedestal mon papa, toujours refusé de la juger pour son absence sans mots, sans lettres, sans rien. Ni noel ni paques ni anniversaires, pourtant....la poste existe...mais comme il me l'a dit à mes 25 ans "je ne crois pas aux liens du sang"....depuis il y a peu, j'ai laissé sortir ma colère, dans le sens reglement de comptes, je n'osais pas avant, je voulais tout lui pardonner, tout prendre sur moi ou tout mettre sur le compte de ma mère, mais non, j'ai exprimé une colère, sourde, violente, coupante, mes mots tuent parfois, et c'est eux que j'ai utilisé par courrier. Pour dire non à sa lacheté, non à sa fuite, non à son refus de responsabilités. J'ai commencé à m'enfuir dans ma rage, ma colère, ma haine limite, puis comme je suis du genre à vouloir avoir le dernier mot, après le courrier de reponse de mon père via sa femme, j'ai bien preparé ma lettre de gifles, d'insultes, de rage....pour leur envoyer à la figure leur nullité, leur egoisme, mais là, j'ai gardé ma lettre, un jour, deux jours, trois jours...à ce moment-là, j'ai lu le livre de anne givaudan sur les formes-pensées, l'impact de nos colères sur le monde, sur les gens, sur les cataclysmes, sur les epidemies, sur les malheurs, sur le mal-être de notre planète...et là j'ai déchiré ma lettre, je l'ai brûlé comme je l'ai vu faire par ma guerisseuse, je l'ai brûlée dans un recipient en ceramique en disant "que ces douleurs ne m'appartiennent plus, cette rage n'est plus la mienne, je met fin à tout cela ici et maintenant, de manière parfaite et divine"..... depuis je ne lui ai plus réécrit. Il est malade, maladie de parkinson. A la retraite. Il parait que ma photo d'enfant trône et à toujours trôné sur son bureau d'apres sa femme, qu'il a toujours traîné une tristesse avec lui....il parait....mais bon!

j'ai donc grandi avec mes grand-parents, mes amours de grand-parents, que j'adore et que j'adorerais toujours, ce sont eux mes parents pour moi. Ma mère a fait sa vie, a épousé un autre homme lorsque j'avais 5 ans. Puis à mes 9 ans, elle m'a arrachée à ma vie avec mes grand-parents, ceux qui m'avaient elevée, que j'aimais, j'ai rejoint une inconnue, dont les seuls images que j'avais étaient celles d'une belle jeune femme brune et elegante. Assortissant ses robes à ses sacs, à ses chaussures, se maquillant, se coiffant superbement, puis me disant au revoir pendant qu'elle allait faire la fête. Ma tante m'a dit dernièrement que petite je frappais desesperement à sa porte pour qu'elle m'ouvre, mais elle refusait tout contact avec moi. Et là, 9 ans, j'étais dans un avion en larmes avec ma mamy en larmes aussi, en direction de buenos aires, argentine, je rejoignais celle qui m'a mise au monde et son nouveau mari. Depuis, et jusqu'à mes 18 ans, notre relation a toujours été une relation de lutte incessante. J'ai une mère avec une personnalité narcissique et manipulatrice, j'ai dû me proteger contre elle, qu'elle ne puisse pas m'atteindre, et j'ai commencé à mettre en place un mur, un jour je me suis dit "tout le positif qui t'arrivera, attend le negatif qui ne manquera pas pour que cela ne te detruise pas et que tu sois armée au retour de boomerang" et là, plus rien ne m'atteignait. Ces gifles, ces courses autour de la table pour fuir ses coups, fessées, gifles, qu'elle faisait cesser en me disant que plus vite j'arreterais de fuir plus vite je l'aurais....et je reflechissais et me disais "mais oui! elle a raison! il suffit que je m'arrête de courir et que j'attende en me protegeant le visage le plus possible et apres ça passera!!!" eureka! j'avais trouvé la soluce! et apres le premier coup, la gifle que je recevais avec cette impression que tout mon visage retentissait, chauffait, me choquait....après ça passait, parfois je pleurais parfois je ne lui donnais pas ce plaisir! et puis petit à petit, je suis devenue forte! je ressentais l'atmosphère, ses réactions...si j'avalais ma salive avec peur donc visible pour elle, c'est sûr que j'y avais droit donc j'ai appris à avaler ma salive en me detournant ou en faisant avalage de salive sans peur et ça marchait, je ne recevais rien. Je prenais aussi la temperature, etait-elle de mauvaise humeur ou pas ? bonne humeur ? j'y arrivais ainsi, j'arrivais à passer une bonne journée. Bon parfois les reflexions du genre que je finirais obèse ou que quand je descendais les escaliers on dirait un elephant, c'est sûr que ça marquait. Mais après tout! j'avais de tout au menu, gifles, punitions, humiliations, attaques psychologiques....générosité maternelle!

et donc que se passait-il côté mariage ? un mari qui etait malheureux avec une femme qui lui faisait vivre l'enfer, une fillette malheureuse avec une mère destructrice et castratrice, ça donne quoi ? un beau-père qui s'est refugiée pres de cette petite fille, et une petite fille qui s'est refugiée auprès de ce nouveau père protecteur et aimant, si aimant qu'à ses 11 ans il a pris sa petite belle-fille pour sa nouvelle maitresse....on sait tous ce que cela porte comme nom. Jusqu'à mes 18 ans cela a été, un beau-père qui ne savait pas lutter contre ses appetits physiques et sa passion pour sa belle-fille, et une mère qu me reprochait de vouloir lui prendre son mari.

14 ans (jour où ma mère a surpris mon beau-père dans mon lit) jusqu'à mes 23 ans : therapies diverses pour me reconstruire, pour revivre, pour survivre. Il a fallu que je connaisse en 2009 ma therapeute energeticienne pourqu'elle me sorte de mon cauchemar qui n'en finissait plus....je n'ai pas encore fini, je n'ai pas encore gueri de ma mère, de ma culpabilité de lui avoir pris son mari, de ne pas avoir su ni pu dire non. Donc il faut que je finisse tout cela...

puis au cours d'un emploi, en 2008, je commence à travailler en tant que nounou dans une famille avec un enfant, père à la maison, marocain, mère marocaine qui travaille, et là, avances de l'homme qui craque sur moi, et c'est comme si je revivais mon enfance avec mon beau-père car c'est exactement ça! la femme même caractère que ma mère dont j'attire le mari et dont le mari a une passion devorante pour moi, et là la culpabilité non reglée qui remonte et ça donne quoi ? les douleurs aux pieds qui me font souffrir depus ce moment-là et dont je n'arrive pas à me debarrraser.

Bien sur, tout ce vécu a donné des compulsions alimentaires, mepris pour moi, mon corps, ma sexualité vécu comme une malediction, repoussante, sale. Je dois encore guerir à ce niveau-là, ce n'est pas encore fini. C'est vrai que le corps est une prison. Ma prison. Il faut juste que je repeigne les murs

J'ai voulu mourir à mes 14 ans surement pour montrer ma souffrance à ma mère, qu'elle reagisse et se rende compte de son attitude, elle m'a juste dit que je ne serais pas capable d'aller au bout...chère maman, elle avait raison, je ne suis pas allée au bout. Puis avec mes enfants, beaucoup de crises de nerfs dans mon mariage qui me rendait malheureuse, voulu mourir souvent mais mes enfants m'ont retenue. Maintenant je n'ai plus cette envie car je sais que je dois finir cette vie, parce qu'apres tout cette vie est belle, et que je sais que j'y arriverais, et que si j'ai tenu jusque-là c'est que je suis FORTE et COMBATIVE.

fin

Bonjour Boréale
J'ai lu avec attention ton histoire vécu...Pareillement Merci d'avoir eu le courage d'en parler et je sais combien c'est pas facile d'en faire ressortir les choses par l'écrit ! Mais c'est une bonne chose aussi de le faire; je pense !...
La vie nous montre parfois des blessures tellement difficiles a supporter que lorsque l'on est enfant soit par peur on ose pas en parler..mais il y a aussi le cas que lorsque l'on est enfant: on est impuissant devant de telles choses vécu...
Je ne trouve pas les mots pour apporter une compassion ou simplement dire a la vie que l'on est désolé pour les autres: pour ce qu'il on fait...Mais des choses comme ça ne doivent pas rester impuni ! Certes cela n'enlèves rien du tout a ce qui a été et on doit vivre avec....Comme dans un récent texte que je viens de lire sur le forum...ne pas ce complaindre a ce plaindre mais tout faire pour avancer et éviter de regarder derrière soi...Je ne dit pas que c'est facile ( là je me fouterai de la charité ) mais seulement tout faire pour " penser a soi " et que plus jamais des choses comme cela arrive...Nous maintenant adulte même avec un coeur d'enfant..
Malgré tout cela tu as trouvé la force aujourd'hui et c'est ça le plus important...Mème s'il nous reste encore du chemin a tous pour apprécier la vie malgré les cicatrices du passer...

Je voulais ici t'apporter un p'tit bout de courage; même si je ne trouve pas les mots...

merci taï! mais tu sais j'y suis arrivée! et je continue mon combat, j'y viendrais à bout! j'en ai parlé ici, car petit à petit j'ai trouvé ici j'ai trouvé ma place quelque part. Et puis, j'écris ma propre histoire dans un livre que je publierais, donc pourquoi ne pas en parler après tout ?

je ne suis pas à plaindre car j'avance et parce que je pense être sur le bon chemin, mes guides m'aiment, DIEU m'aime, les anges sont là, à mes côtés, des amies sont à mes côtés, et quelque part, je trouve toujours une aide, ici, ailleurs, par-ci, par-là, j'ai eu une personnalité hyper sensible, tres empathique, je ressens comme la mienne la douleur des autres, pourquoi ? parceque je refuse de sentir la mienne ? oui peut-être! lorsque je me met à pleurer sur un livre, je le fais enfermée dans ma chambre, lorsque je pleure devant un film, si j'ai mes enfants devant moi qui le remarquent, la colère me monte au nez, car ils se moquent gentiment, et je quitte la piece, s'ils sont là et ne me voient pas, je quitte la piece pour m'essuyer les yeux ni vu ni connu, j'ai horreur de montrer ma faiblesse, ou ce que je considère comme telle. Je suis plus à l'écoute de celle d'autrui, il est très rare que l'on me voit en pleurs, je les cache, ils sont mon secret, ma faiblesse que je ne veux montrer. J'ai donc passé ma vie à faire passer les autres avant moi, mes enfants avant moi, mes amis avant moi, quitte à avoir des soucis financiers par la suite. Je les ais eus ces soucis d'ailleurs, et je donne sans soucis, je suis dans le don et peu dans le recevoir. Je culpabilise quand on me donne d'ailleurs.

j'ai appris à rire de moi, à rire de la souffrance que me faisait subir les autres, de leurs moqueries, de leur eloignement (normal j'étais étouffante avec mes douleurs, mon besoin d'amour si grand qu'il faisait peur), je n'ai par contre jamais reproché au monde mon malheur ou je ne sais quoi, je vivais cela point final, c'était mon chemin point barre. Je me suis donc protegée, beaucoup, un mur me protegeait, seule, sans amis ou amies (mes amitiés ne durent jamais longtemps d'ailleurs, elles sont ephemères et je m'en fiche), seule avec mes livres, ma musique. Je suis devenue solitaire et je vis bien comme cela, j'y suis habituée. Je suis heureuse chez moi et dans ma maison, je me rend compte que je suis toujours mal en société, je suis silencieuse dans une reunion amicale, observatrice, silencieuse, ecoutant mais ne participant pas, pourtant je ne suis pas timide, je dis ce que j'ai à dire, mais ils ne m'interessent pas, comme si je n'étais pas de ce monde, sur cette terre, je ne suis pas chez moi, j'attend juste qu'on me rappelle à la maison, en attendant je vis....

encore du racontage de life .....

Bonjour Boréale,

Une tranche de vie, et quelle tranche de vie...

Citation :

mais comme il me l'a dit à mes 25 ans "je ne crois pas aux liens du sang"....depuis il y a peu, j'ai laissé sortir ma colère, dans le sens reglement de comptes, je n'osais pas avant, je voulais tout lui pardonner, tout prendre sur moi ou tout mettre sur le compte de ma mère, mais non, j'ai exprimé une colère, sourde, violente, coupante, mes mots tuent parfois, et c'est eux que j'ai utilisé par courrier

Les mots sont une arme redoutable pour faire ressortir une colère sombre, qui grandit et grandit encore en soi, chaque jour. On pense que la douleur s'extériorisera en même temps, je suis d'avis qu'elle n'en n'est que plus vivace, mais qu'elle ne guérit pas pour autant.
Tu as fait le choix de la " non violence", tu ne t'es pas laissée dominer par ta colère, tu as préféré mettre cette lettre au feu, et faire en sorte qu'avec elle, s'apaise cette rancoeur. C'est un choix courageux, et très salvateur.

Il y a des douleurs qui ne s'effaceront jamais, je fais référence à ce que tu as décris par la suite. C'est, je pense, un "trop d'épreuves" qui t'a obligée à devenir forte, même davantage, te créer une carapace mais qui cache une grande vulnérabilité. Tu as peur du regard des autres, dans le sens où si tu montres un bout de cette sensibilité, qui est partout, tu te sens prise au piège, démasquée. Tu te caches derrière une solide apparence, qui préfère se mettre en colère contre elle même ou les autres, parfois, plutôt que d'admettre une larme qui pointe, un détail qui aurait pu toucher. J'y vois là une personne blessée, par la vie, qui pour son salut, sa sauvegarde, préfère ignorer certaines choses, et donner sans compter aux autres pour se sentir bien, utile et oublier tout ce qui parfois refait surface.

Tu dis préférer la solitude, et que tes amitiés sont éphémères, et surtout, que tu ne te sens pas à ton aise dans un lieu où il y a du monde. N'est-ce pas un repli, une sorte de retraite dans le calme, où tu ne retrouves qu'avec toi, et pas avec les autres ? Je pense que c'est une attitude très saine, tu as besoin de ce qui te fait te sentir bien pour être tranquille.

Citation :

j'ai appris à rire de moi, à rire de la souffrance que me faisait subir les autres, de leurs moqueries, de leur eloignement (normal j'étais étouffante avec mes douleurs, mon besoin d'amour si grand qu'il faisait peur), je n'ai par contre jamais reproché au monde mon malheur ou je ne sais quoi, je vivais cela point final, c'était mon chemin point barre

Cette souffrance est le fruit d'une vie "douloureuse", tu as besoin d'être écoutée, comprise, aimée. Pourquoi dire que tu étouffes les autres, que ton besoin d'amour est trop grand ? Je trouve que tu es touchante, Boréale, très touchante, et que ce besoin de raconter, de parler est sain, et très humain.

Merci pour ce partage,

Je te souhaite beaucoup de forces pour gagner tes combats que j'espère être de moins en moins nombreux.

BONSOIR BOREALE ,
C'est incroyable ce que tu as pu vivre et que cela se soit reproduit !!!
Pas facile ton enfance , bravo pour ta force de caractere et je suis sure que tu vas reussir a t'en sortir !!!!!
C'est deja tres bien que tu arrives a en parler .
BON COURAGE ET A BIENTOT SI TU AS BESOIN D'AIDE POUR PARLER ET ETRE ECOUTEE SURTOUT , BISESSSSS

hello alia

Citation :

Les mots sont une arme redoutable pour faire ressortir une colère sombre, qui grandit et grandit encore en soi, chaque jour. On pense que la douleur s'extériorisera en même temps, je suis d'avis qu'elle n'en n'est que plus vivace, mais qu'elle ne guérit pas pour autant.

une colère que j'ai toujours refusée, lorsque je l'ai retrouvé, j'étais si heureuse, mon papa à moi lol mais bon! ça a pas duré longtemps, notre première promenade avec mon ex-mari, mon père et sa femme a été dure, mon père qui m'observait en marchant dans la rue m'a dit que je regardais les hommes comme ma mère le faisait (alors qu'à cette époque je marchais en regardant mes pieds lol)...j'avais juste eu mal à ce moment, puis à 49 ans j'ai réagi, j'ai dit mon refus, ma colère de son silence, jugement.

Citation :

Tu as fait le choix de la " non violence", tu ne t'es pas laissée dominer par ta colère, tu as préféré mettre cette lettre au feu, et faire en sorte qu'avec elle, s'apaise cette rancoeur. C'est un choix courageux, et très salvateur.

oui je me suis sentie mieux, délivrée, toujours triste mais en fait, au tel on n'a rien à se dire, je n'ai rien à lui dire, on n'est pas en phase du tout....

Citation :

Il y a des douleurs qui ne s'effaceront jamais, je fais référence à ce que tu as décris par la suite. C'est, je pense, un "trop d'épreuves" qui t'a obligée à devenir forte, même davantage, te créer une carapace mais qui cache une grande vulnérabilité.

oui qui ne s'effaceront jamais....on dit souvent que les coups marquent, mais ce qui marque c'est quand on cherche à t'écraser, t'humilier pour mieux te dominer, te lobotomiser, et plus je resistais et plus je m'en prenais....du coup, je suis devenue une vraie resistante et une révoltée. Il a fallu que je réapprenne à m'estimer, m'aimer, m'accepter, et c'est pas encore gagné.

Citation :

Tu as peur du regard des autres, dans le sens où si tu montres un bout de cette sensibilité, qui est partout, tu te sens prise au piège, démasquée. Tu te caches derrière une solide apparence, qui préfère se mettre en colère contre elle même ou les autres, parfois, plutôt que d'admettre une larme qui pointe, un détail qui aurait pu toucher. J'y vois là une personne blessée, par la vie, qui pour son salut, sa sauvegarde, préfère ignorer certaines choses, et donner sans compter aux autres pour se sentir bien, utile et oublier tout ce qui parfois refait surface.

oui absolument, pas question qu'on se serve de mes faiblesses pour en rire, me railler, ou les critiquer, je n'ai pas envie. Mais souvent je ne sais pas ce qui fait surface, car j'ai comme l'impression d'être ailleurs, de ne pas être moi, de ne pas être, souvent je me demande si je ne suis pas une illusion de moi. Je ne ressens pas forcément les douleurs du passé, sauf quand j'en parle avec ma soeur ou mes enfants. Et je respire un grand coup, et je passe à autre chose. En général, je me sens anesthesiée.

Citation :

Tu dis préférer la solitude, et que tes amitiés sont éphémères, et surtout, que tu ne te sens pas à ton aise dans un lieu où il y a du monde. N'est-ce pas un repli, une sorte de retraite dans le calme, où tu ne retrouves qu'avec toi, et pas avec les autres ? Je pense que c'est une attitude très saine, tu as besoin de ce qui te fait te sentir bien pour être tranquille.

je ne sais si c'est vraiment sain, oui je suis loin des autres, mais fuir n'a jamais tout reglé. Je ne sais pas. Je me culpabilise souvent à ne pas avoir plein de copines, de ne jamais faire de soirées pijamas, ou de sorties entre filles. Partir dans des eclats de rire, voir des films, aller au theatre. J'ai mes enfants autour de moi mais même avec eux j'etouffe, mais ils m'aident financièrement et ont besoin de moi donc j'aime tout de même les avoir et je les aime plus que tout. J'ai juste besoin de respirer seule mais je ne le peux pour le moment.

Citation :

Cette souffrance est le fruit d'une vie "douloureuse", tu as besoin d'être écoutée, comprise, aimée. Pourquoi dire que tu étouffes les autres, que ton besoin d'amour est trop grand ? Je trouve que tu es touchante, Boréale, très touchante, et que ce besoin de raconter, de parler est sain, et très humain.

je le sais car je l'ai vécu, j'etait tres possessive et exclusive enfant et adolescente. Je le suis resté longtemps, là j'ai tant lâché prise que je suis bien seule, mes amies et amis sont mes livres. Je suis devenue dépendante du net, de la tv, je ne sors jamais de chez moi sauf comme hier quand je suis allée à une conférence, et ça m'a fait du bien. Même si j'ai detesté l'orateur, il m'a tellement enervée avec sa personnalité de gourou, de "ecoutez ma vérité c'est la seule vérité" je me suis d'ailleurs montrée insolente et moqueuse lol quand un truc me gêne je suis ainsi. Et je me fiche de ce que les autres peuvent penser de moi, je suis trop independante pour m'y arrêter.

Citation :

Merci pour ce partage,

merci de m'avoir lue et comprise alia

merci orion et kalisa, oui je continue et je tiens...

Bonjour Boréale,

Tout d'abord,je tiens à te remercier pour la confiance dont tu nous témoignes en nous dévoilant une partie de ton histoire....vécu que j'ai lu avec beaucoup d'attentions et....d'émotions.

Ne te reproche pas cette sensibilité qui n'est pas du tout de la faiblesse,accepte cette partie de toi qui se lache lorsque la pression est trop forte,c'est une manière d'évacuer nos émotions....elles ne sont pas nécessairement négatives bien loin de là.
En fait,je suis tout à fait comme toi et nous sommes loin d'être les seules!LOLOLOL
Si c'est beau,je pleure,si c'est triste je pleure et mes enfants ne me regardent même plus,ils sont tellement habitué (LOLOLOL).....je ne m'en veux pas et je ne leur en veut pas,je suis simplement hyper sensible,je ne vais pas m'en plaindre,cette sensibilité je l'ai gagnée au travers de mon vécu,je ne vais pas rejeter une telle récompense,elle m'apporte tellement.
La seule au cinéma à pleurer.....et bien c'est moi et pour de choses bien anodines parfois....anodines pour les autres.....mais nous ne sommes pas les "autres" Boréale.....nous sommes simplement nous-même.
Nous avons la capacité d'apprécier et de ressentir ce que les "autres" ne ressentent pas nécessairement,c'est un plus que nous avons acquis au travers de nos expériences....n'est-ce pas être en chemin vers l'Amour?....ce que nous recherchons tous?
Aujourd'hui,tu n'as plus le besoin de te cacher,la situation est différente à présent....tu n'as plus à cacher tes sentiments,tu peux être toi à présent et qui a-t-il de plus beau qu'une personne sensible?..laisse la chance à tes enfants de t'apprécier telle que tu es,une femme sensible au grand coeur,laisse leur la chance de connaître leur maman telle qu'elle est,tu n'as plus rien à cacher....

Lorsque nous voulons connaître cet Amour,nous devons d'abord l'expérimenter avec nous-même....alors ensuite nous serons en mesure de l'expérimenter avec les "autres".....apprends à t'aimer telle que tu es,avec tes forces et tes faiblesses,tes qualités et tes défauts et ensuite,une fois ceux-ci acceptés tu pourras travailler sur toi-même.....
Et celui qui apprends à s'aimer et à vivre en accord avec lui-même ne manquera plus d'amour car il sera en mesure de s'apporter ce dont il a besoin,il devient alors un être beaucoup plus stable émotionnellement.....et "indépendant".
Faisons d'abord la "charité" avec nous-même avant de le faire pour autrui.

N'a t-on pas dit "Aime les autres comme toi-même"?
De quelle manière veux-tu aimer les "autres"?

Citation :

je pense que j'aimerais bien sortir de mes addictions pc, tv....je m'enerve avec moi-même....

Ne te dispute pas mais deviens ta meilleure amie......
Apprends à t'écouter et à te parler......à te comprendre et à te raisonner si le besoin s'en fait ressentir.....

Tu as eu un lourd vécu mais celui-ci t'a dirigée vers un bien beau chemin,celui de toi-même,celui de ta guérison.....quel chemin parcouru Boréale,tu peux être très fière de toi et celui-ci n'est pas encore terminé.....
Quelle force se dégage de ton message,quelle grandeur,je ne sais pas si tu t'en rends compte....

Et oui,on se sent sur une "autre planète" et on se réjoui de rentrer "à la maison".....je comprends tout à fait ce que tu ressens mais cette vie nous ne nous pas été donnée pour rien.....nous avions encore des choses à apprendre,ne nous précipitons pas!

Tu sais Boréale,nous pouvons lire dans certains enseignements qu'une vie qui nous semble bien difficile est une vie riche en enseignements,ce dont je n'ai aucun doute aujourd'hui......alors oui,je suis sure que tu es forte et motivée et que tu vas arrivé au bout avec brio.....je te souhaite tout le courage qu'il t'est nécessaire et bien plus encore pour y arriver.....et je te remercie encore une fois pour ce témoignage.

Gros bisou ma belle et n'oublie pas qu'il y a des choses que nous emportons là-bas et d'autres non.....tiens-toi à l'essentiel.

merci pour ta réponse sylvie!

Ne te reproche pas cette sensibilité qui n'est pas du tout de la faiblesse,accepte cette partie de toi qui se lache lorsque la pression est trop forte,c'est une manière d'évacuer nos émotions....elles ne sont pas nécessairement négatives bien loin de là.
En fait,je suis tout à fait comme toi et nous sommes loin d'être les seules!LOLOLOL
ce n'est pas ce qui se passe en cas de pression, cela se passe souvent lorsque je ne m'y attend pas. Pression ou pas, c'est là, le fait d'être empathe est souvent gênant.

Si c'est beau,je pleure,si c'est triste je pleure et mes enfants ne me regardent même plus,ils sont tellement habitué (LOLOLOL).....je ne m'en veux pas et je ne leur en veut pas,je suis simplement hyper sensible,je ne vais pas m'en plaindre,cette sensibilité je l'ai gagnée au travers de mon vécu,je ne vais pas rejeter une telle récompense,elle m'apporte tellement.
non je comprend, je ne leur en veux pas du tout, c'est à moi que j'en veux, en fait c'est pas que je m'en veux vraiment c'est juste que je suis mal à l'aise c'est tout. Je prefere être seule dans ce cas.

La seule au cinéma à pleurer.....et bien c'est moi et pour de choses bien anodines parfois....anodines pour les autres.....mais nous ne sommes pas les "autres" Boréale.....nous sommes simplement nous-même.
Nous avons la capacité d'apprécier et de ressentir ce que les "autres" ne ressentent pas nécessairement,c'est un plus que nous avons acquis au travers de nos expériences....n'est-ce pas être en chemin vers l'Amour?....ce que nous recherchons tous?
oui, je suis contente de ressentir tout cela, mais parfois c'est épuisant, et souvent on croit qu'on a besoin d'une bonne psychotherapie, nous les empathe lol je pense que ce sont les empathes qui contribueront à changer le monde et ses energies destructrices et négatives, mais là est autre chose.

Aujourd'hui,tu n'as plus le besoin de te cacher,la situation est différente à présent....tu n'as plus à cacher tes sentiments,tu peux être toi à présent et qui a-t-il de plus beau qu'une personne sensible?..laisse la chance à tes enfants de t'apprécier telle que tu es,une femme sensible au grand coeur,laisse leur la chance de connaître leur maman telle qu'elle est,tu n'as plus rien à cacher....
ils aiment ce que je suis en fait, nous sommes trés proches les uns des autres, ils me font souvent des bisous lol je suis moi par ailleurs avec tout le monde, soit on aime soit on aime pas, à chacun de voir pour soi, il est loin le temps où je me fondais dans ce que les autres voulaient que je sois, je suis devenue moi, et c'est tout. Et comme je suis independante des autres, je peux parfaitement rester moi sans avoir besoin d'être forcement en société.

Lorsque nous voulons connaître cet Amour,nous devons d'abord l'expérimenter avec nous-même....alors ensuite nous serons en mesure de l'expérimenter avec les "autres".....apprends à t'aimer telle que tu es,avec tes forces et tes faiblesses,tes qualités et tes défauts et ensuite,une fois ceux-ci acceptés tu pourras travailler sur toi-même.....
Et celui qui apprends à s'aimer et à vivre en accord avec lui-même ne manquera plus d'amour car il sera en mesure de s'apporter ce dont il a besoin,il devient alors un être beaucoup plus stable émotionnellement.....et "indépendant".
Faisons d'abord la "charité" avec nous-même avant de le faire pour autrui.
j'ai du mal avec moi-même, je m'aime plus qu'avant malgré tout, mais ma vision de mon corps me fait peur, j'ai 15 kgs à perdre, et ne m'aimant pas avec ce corps, j'ai l'angoisse que mon âme-soeur revienne avant que je maigrisse. Bon! pour le moment, pas de soucis, puisqu'il a choisi l'éloignement lol donc j'ai le temps mdr

Ne te dispute pas mais deviens ta meilleure amie......
Apprends à t'écouter et à te parler......à te comprendre et à te raisonner si le besoin s'en fait ressentir.....
les meilleures amies ne se disputent-elles pas ? lol
j'essaie de m'écouter, de me parler, je le fais souvent mais la culpabilisation reviens, je laisse ma maison sans la ranger comme avant, je ne cuisine pour personne, je ne range que quand j'ai envie et je me sens mal avec ça.

Tu as eu un lourd vécu mais celui-ci t'a dirigée vers un bien beau chemin,celui de toi-même,celui de ta guérison.....quel chemin parcouru Boréale,tu peux être très fière de toi et celui-ci n'est pas encore terminé.....
Quelle force se dégage de ton message,quelle grandeur,je ne sais pas si tu t'en rends compte....
merci sylvie, je sais juste que je dis les choses, que je suis determinée à guerir, que je gueris, que je pense à moi avant les autres maintenant, que j'apprend à être moi.

Et oui,on se sent sur une "autre planète" et on se réjoui de rentrer "à la maison".....je comprends tout à fait ce que tu ressens mais cette vie nous ne nous pas été donnée pour rien.....nous avions encore des choses à apprendre,ne nous précipitons pas!
oui, tout à fait! je sais que j'ai mon rôle à jouer ici-bas, j'attend juste de savoir lequel, pour le moment je m'exerce à la tarologie, on m'a dit que je soignerais aussi, j'attend de voir.

Tu sais Boréale,nous pouvons lire dans certains enseignements qu'une vie qui nous semble bien difficile est une vie riche en enseignements,ce dont je n'ai aucun doute aujourd'hui......alors oui,je suis sure que tu es forte et motivée et que tu vas arrivé au bout avec brio.....je te souhaite tout le courage qu'il t'est nécessaire et bien plus encore pour y arriver.....et je te remercie encore une fois pour ce témoignage.
merci de m'avoir lue sylvie! oui on apprend de nos souffrances mais avancer sans souffrances qu'est-ce que j'aurais aimé....la souffrance necessaire est pour moi, trés religieuse, religion, souffrir pauvres créatures pecheresses loooool j'adhère pas trop à ça!

Citation :

merci de m'avoir lue sylvie! oui on apprend de nos souffrances mais avancer sans souffrances qu'est-ce que j'aurais aimé....la souffrance necessaire est pour moi, trés religieuse, religion, souffrir pauvres créatures pecheresses loooool j'adhère pas trop à ça!

Non non,pas religieux du tout,à un moment on passe au niveau supérieur!
Regarde tous les beaux textes que tu nous déposes,ce n'est pas de l'enseignement ça?LOLOLOLOL

Alors oui,si l'on pouvait avancer sans souffrance ce serait bien mais je ne pense pas que cela soit possible malheureusement.....pas avant d'avoir atteint un certain niveau de conscience,de compréhension....
Je ne pense pas que l'homme (en "général") soit capable de jouir d'une certaine situation si il n'a pas connu son contraire.
Enfin,je parle d'un point de vue personnel suite à mes expériences vécues,sans parler de l'enfance,de l'adolescence,toute cette période qui nous a placé dans un état de grande fragilité et dont il nous faut nous reconstruire.

Tu verras,lorsque tu auras fait enfin la paix avec ton passé tu tiendras le même discours que moi.
Une fois que l'on est dehors,nous ne parlons plus de nos souffrances de la même manière....

Garde bien courage ma belle.....

Bonjour les filles,

Juste pour dire que j'ai ma petite idée là dessus mais par manque de temps pour me poser, je ne peux m'exprimer mais je reviendrai en temps et en heure quand mes journées seront plus calmes.

Ce qui me ressort c'est un sentiment très karmique que je ressens. Les liens sont très profonds et très ancrés.

... je repasserai promis

oui n'hesite pas à me dire ton ressenti, ce serait interessant! kamique...hummmmmmmm à voir! lol

OUI, Karmique dans le sens où y aurait certains aspects de ta vie à résoudre et couper ce fil. Le fait que les choses se reproduisent te met encore en confrontation. Ce qui serait intéressant, c'est de savoir, de comprendre ce que cela signifie, ce que tu dois en quoi y travailler pour couper cela.

Une fois que tu aurais pris conscience, le travail va s'accomplir parceque tu en as envie, puis arrivée à un stade, le passé sera le passé. ET savoir poser ces bagages qui te - t'ont pesée toutes ces années car tu as envie de passer à autre chose.
Et cette autre chose est là. Maintenant vient le moment de trouver les outils, les techniques pour enfin déposer cette valise.

Tu y arriveras !!!!!!!! tu sembles avoir fait déjà pas mal de chemin ....
Une renaissance est en vue.