La peur et l'ennemie de notre évolution...Mais cela mets aussi en marche l'adrénaline de notre corps qui nous indique notre faiblesse, mais surtout nous dit: que nous sommes simplement des humains...
Des situations de menaces ou de danger physique ou psychologique nous
mettent dans un état émotionnel spécifique, souvent accompagné de
réactions physiologiques : tremblement, sueur, maux de ventre ou
d'estomac, accélération du pouls. Cet état est normal et même positif
lorsqu'il nous conduit à réagir en évitant ou en surmontant ce danger.
Life
D'ailleurs voici une explication que je partage avec vous et que j'ai trouvé ci-juste :
on entend beaucoup dire "n'ayez pas peur", "évitez la peur", etc... et,
inconsciemment, les gens font de la peur une ennemie dont il faut avoir
peur... Quel paradoxe !
Beaucoup de personnes "spiritualistes" se
disent : "Voilà, j'ai appris que la peur est une mauvaise chose pour
mon bien-être, alors j'ai décidé de ne pas avoir peur" et elles se
mettent à nier la peur comme si elle n'avait jamais existée... mais,
voyez-vous, ceci est une fuite narcissique, un genre de récupération de
l'ego qui peut devenir sournois, voire dangereux.
Si nous sommes
confrontés à la peur à un tel degré aujourd'hui, c'est qu'il y a une
grande raison, c'est même je pense une étape initiatique essentielle si
nous voulons passer à un nouveau plan d'évolution. C'est pourquoi, en ce
qui me concerne, je le dis clairement : oui, toutes ces choses
négatives voulues par le NOM (vaccination, etc..) me font peur... mais
depuis quelques années, j'ai appris à, non pas à nier ma peur, mais au
contraire, je l'observe, je cherche à comprendre son mécanisme, ses
effets sur moi, etc... et je me rend bien compte ainsi qu'elle n'a plus
les effets néfastes qu'elle avait sur moi lorsque je la fuyais.
La
peur est un sujet que j'ai beaucoup étudié il y a quelques années en
arrière, j'ai voulu savoir ce qu'elle est réellement et cherché des
clefs psychologiques et spirituelles pour s'en libérer.
J'ai
découvert que la peur est reliée essentiellement à un sentiment de
rupture et d'isolation et que pour s'en libérer, il y a tout un travail
de reconnexion avec soi-même et avec les autres à réaliser.
Beaucoup
reconnaissent aujourd'hui que la peur est une réalité omniprésente, en
soi comme en société. La question clé que l'on pose généralement est :
Sous quelle forme la peur se manifeste-t-elle en vous ? Avez-vous peur
de perdre votre travail ? de tomber malade ? de manquer de quelque chose
? Avez-vous peur qu'on vous vole ? qu'on vous agresse ? Avez-vous peur
de prendre une décision ? de déménager ? d'être seul ? de vieillir ? de
perdre votre conjoint ? de mourir ?
Il est clair que la peur
est présente chez la plupart d'entre nous, et elle est également
présente au niveaux des collectivités de façon incroyable. Vous ne serez
sans doute pas soulagés de savoir que les autres ont peur aussi, que
vous n'êtes pas tout seul... au mieux, ça vous soulagera peut-être de la
peur d'être anormal ! Rassurez-vous, la peur est presque partout dans
notre civilisation actuelle. Les recherches démontrent de plus en plus
que la plupart des maladies physiques et psychiques sont reliées
directement à l'anxiété, l'angoisse, la peur.
A ce niveau, ceux
qui souffrent de peurs pathologiques et qui veulent retrouver leur santé
physique devraient d'abord se tourner vers des thérapies qui leur
permettent de trouver un certain équilibre. La peur n'est pas uniquement
active au niveau psychique, des chercheurs ont pu démontrer qu'il y a
des fondements physiologiques et organiques dans les différentes
expressions de peur. Il y a quelques années, des scientifiques avaient
identifié un lien étroit entre un gène particulier et les personnes qui
souffraient d'anxiété, d'angoisse, de pessimisme, de pensées négatives,
etc...Ils avaient même découvert les facteurs qui permettent les
dispositions favorisant la peur de se mettre en place, parce que, même
s'il y a une hérédité, une transmission génétique de prédisposition, il y
a aussi des expériences dans la vie qui font en sorte que l'on se
prédispose, suite à ces expériences, à des manifestations de peur.
Par
exemple, lorsque nous sommes confrontés à une expérience qui nous cause
une grande peur, cela est "enregistré". Dans notre structure nerveuse,
il y a comme un réseau qui s'établit, un chemin qui se trace, de telle
sorte que lorsqu'on est ensuite confronté à des expériences moins
importantes, le phénomène de la peur peut s'installer de plus en plus
facilement. Il peut y avoir un événement psychologique important qui
nous a traumatisé, par exemple une maladie grave ou un accident. Ici, le
corps enregistre l'agression de la maladie et de la douleur et celle-ci
laisse des traces qui font en sorte que, plus tard, la moindre petite
agression peut déclencher tout le circuit de peur qui s'est installé
lors de l'événement psychologique initial.
Autrement dit, il y a
des prédispositions innées et il y a aussi des prédispositions
acquises, en fonction des événements que l'on vit psychiquement mais
aussi physiquement. Il est important de bien considérer cette dimension
matérielle de la peur. Cela ne veut pas dire pour autant qu'on ne peut
pas transcender ces prédispositions, qu'on ne peut pas faire tout un
travail intérieur qui nous aide à minimiser leurs impact. Cependant,
nous n'avons pas tous le même seuil de tolérance à l'agression et à
l'expérience de la peur. Chacun est tout à fait différent face à cette
problématique. C'est pourquoi c'est une chose qu'il faut bien saisir
parce que cela vous permettra par la suite d'apporter une aide
éventuelle qui rende conscient de ce phénomène que chacun vit par
rapport à la peur, une problématique avec des intensités qui lui sont
propres, en fonction des prédispositions innées ou acquises et en
fonction, bien entendu, du travail que la personne fera sur elle-même.
Beaucoup
de psychothérapeutes aujourd'hui enseignent des techniques qui
permettent d'agir de façon à réduire considérablement la peur. On sait
bien que chacun, selon son niveau de cheminement et selon les
prédispositions initiales auxquelles il a été confronté, vivra les
choses de façon différente. Mais s'il est vrai que la façon dont nous
vivons la peur est très personnelle, la peur n'en demeure pas moins un
mal qui est omniprésent dans notre société, dans toutes les sphères de
l'activité humaine. Commencer quelque chose nous fait peur, achever
quelque chose nous fait peur, le changement nous fait peur, on craint de
ne pas être à la hauteur, on est terrifié par le succès comme par
l'échec. La vie nous terrorise presque autant que la mort. L'âge importe
peu dans cette histoire, ce n'est pas non plus une question de sexe ou
de situation sociale et économique. Quelle que soit notre situation, la
peur est un élément qui, tôt ou tard, nous touche dans l'une ou l'autre
de nos sphères d'activités.
C'est pourquoi le traitement de la peur est une chose très importante. Mais
lorsqu'on
se rend compte combien la peur s'enracine dans différents contextes et
différentes situations, on découvre que c'est un problème très vaste et
que, finalement, si la peur est omniprésente et qu'elle touche autant
d'êtres humains, c'est parce qu'elle est liée à une problématique très
profonde et universelle. Donc, quand on parle de travailler sur la peur,
il s'agit en fait de mettre en pratique toutes ces théories qui nous
ont été transmise depuis 200 ans, il s'agit d'utiliser tous ces outils
qui visent une démarche de croissance psycho-spirituelle. Peut-être
est-il bon de les rappeler : Mieux se connaître ; Positiver ; Lâcher
prise ; Apprendre à rire ; Se fixer des objectifs ; Ne plus critiquer
(ni soi-même ni autrui) ; Dire oui à la Vie ; Faire confiance ; Méditer ;
Relaxer ; Apprendre à aimer, apprendre à donner et à recevoir...Tout
cela peut effectivement contribuer d'une façon directe et efficace dans
le traitement de la peur.
En fait, la peur caractérise ce que
l'on appelle "le monde d'en-bas". Entendons par "le monde d'en-bas" le
monde de la chute, ce monde déformé dans lequel nous évoluons et à
propos duquel diverses enseignements nouveaux nous apportent des
précisions tout à fait étonnantes. Cela a d'ailleurs toujours été une
des grandes thématiques des "spiritualistes" que d'essayer d'expliquer
le monde dans lequel nous sommes et sa divergence avec le monde prévu au
départ, le monde archétypal, le monde originel.
Or, la peur
s'introduit justement en fonction de cette expérience de la "chute",
c'est-à-dire de cette situation dans laquelle nous sommes actuellement.
La peur caractérise l'homme qui a "chuté", l'homme ancien, parce qu'elle
est liée aux conditions d'existence de ce "monde d'en-bas". Vous ne
serez donc pas étonnés d'apprendre que la peur touche presque
universellement tous les êtres vivants et leurs collectivités.
Parmi les grandes clés, il y a l 'Unité qui vise justement à renverser ce phénomène de la "chute" et à
retourner vers "le monde primordial", ce monde de communion et d'unité
dont on nous parle tant depuis des millénaires. Toutes les grandes
traditions spirituelles nous parlent de la nécessité de transformer ce
monde dans lequel nous sommes aujourd'hui pour le conformer à nouveau
aux plans initiaux et primordiaux.
Comprenons bien une chose
qu'on nous dit de plus en plus : la peur n'était pas prévue au départ
dans les plans de la Création, elle ne faisait pas partie de
l'expérience de l'Eden, ce "Monde de l'Unité" dont parlent si bien les
Amérindiens.
La grande clé pour travailler à la transformation
de nos peurs passe nécessairement par cette reconstitution du Monde
Primordial, ce monde de l'unité dans lequel nous étions auparavant, un
monde où tout était communion. Les sages amérindiens qui tentent de nous
expliquer la problématique actuelle de l'humanité et du monde, nous
disent qu'il y avait même une unité parmi le peuple animal. Ils disent
que le Grand Conseil des animaux prenaient des décisions unamimes et il
n'y avait aucune division. C'était la même chose chez les hommes. Nos
sociétés futures, pour survivre, devront suivre le modèle de
gouvernement amérindien traditionnel, qui consiste à se réunir dans une
tente du Grand Conseil et de faire en sorte que lorsqu'on ressort de la
tente, tout le monde soit d'accord, parce qu'on a su instaurer une
décision unanime.
Ceci est très intéressant et c'est une grande
clé parce que ça nous montre une facette de ce "Monde Primordial", où il
n'y a ni division ni agression ni rupture. Voyez-vous, quelle que soit
la méthode employée, on en arrive toujours à la conclusion que la peur
est liée à une expérience de rupture et d'isolation, et que la meilleure
façon de combattre cela, c'est de réinstaurer un état de communion à
l'intérieur de soi et avec les autres, et de transmettre cet esprit de
communion à l'échelle des communautés et, pourquoi pas, du monde.
Comme autre clé, il y a l'estime de soi.Evidemment,
par rapport à des aspects beaucoup plus pratiques, lorsqu'on est
confronté à la peur à un niveau beaucoup plus immédiat, sans en faire
une grande réflexion métaphysique et sans nécessairement commencer à
faire un travail en profondeur (qui reste quand même le but ultime), il
est intéressant de savoir aussi que les peurs sont très liées à une
problématique qui peut se résumer de la manière suivante : Je ne serais
pas en mesure d'assumer.
En effet, derrière la peur, il y a
toujours une problématique d'estime et de confiance en soi. Lorsqu'on
analyse le phénomène de la peur jusqu'à ses racines, on découvre que,
finalement, la véritable peur, c'est quand on n'arrive pas à faire face à
quelque chose. Quelque soit la forme de la peur, quand on remonte de
forme en forme, de cause en cause, il est vrai qu'on en arrive toujours à
cet ultime retranchement de la peur qui nous fait dire : "je ne sais
pas si je pourrais assumer. Je crains de ne pas pouvoir assumer telle
situation, telle expérience qui se présente."
On sait donc que,
hormis ce premier point - à savoir que la peur est liée à un état de
rupture, de séparation avec la source, avec l'autre, avec soi-même -, on
doit aussi à travailler sur ce problème de l'estime de soi. On aura
donc à travailler sur un problème de confiance en soi (problème qui
n'est d'ailleurs pas indépendant du premier) et, pour réduire
considérablement l'impact de la peur, on devra parvenir à pouvoir
affirmer cette grande clé : Tout peut m'arriver, je saurais faire face !
C'est la phrase-clé ! Si vous ne retenez que cela pour
aujourd'hui, ce sera déjà un grand pas accompli. C'est la clé qui
concerne la cause profonde de la peur, à savoir cette méfiance et ce
manque d'estime par rapport à soi-même qui nous amène à douter de notre
capacité à assumer les situations auxquelles nous serons confrontés. Il
va de soi que cette capacité de pouvoir faire face ne peut provenir que
de l'intérieur de soi-même. C'est pourquoi il importe de suivre une
démarche qui consiste à reprendre contact avec notre dimension
intérieure.
Beaucoup d'auteurs, mêmes certains qui n'œuvrent
pas sur le terrain de la spiritualité, lorsqu'ils parlent de la peur,
débouchent sur quelque chose qui ressemble à cette spiritualité dans le
sens où cela nécessite de puiser dans nos réalités et forces
intérieures, ceci afin de pouvoir faire face de manière efficace et
précise. En effet, dans la mesure où vous avez vraiment conscience qu'il
y a en vous une force qui est présente et illimitée, vous pouvez
toujours faire face, non pas en étant seul(e), non pas en ne comptant
que sur votre valeur propre (ce qui est déjà énorme), mais parce que
vous savez aussi vous relier à quelque chose de plus grand que vous.
C'est toute la démarche initiatique que certains tentent encore de dégrader
alors
que c'est une démarche si belle. Tous les grands sages nous invitent
toujours à lutter contre la peur de l'intérieur vers l'extérieur. St
Augustin disait : "De l'extérieur vers l'intérieur, et de l'intérieur
vers le supérieur." En effet, gardons à l'esprit qu'à l'intérieur, il y a
un espace qui nous relie à une instance supérieure à notre conscience
et à laquelle nous devons savoir nous rattacher si nous voulons pouvoir
traverser les épreuves de la vie de façon correcte et harmonieuse. Donc,
ce mouvement de l'extérieur vers l'intérieur et de l'intérieur vers le
supérieur est aussi une grande clé pour transcender la peur.
Source: psychologie-et-développement-personnel.