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 Les blessures de l'enfance.

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Sylvie
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Sylvie


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MessageSujet: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty08.06.11 19:25

Voici le lien que j'ai trouvé en voguant sur le net,il me semblait très intéressant.
Il existe un livre à ce sujet "Les 5 blessures" de lise Bourbeau. (que je n'ai pas encore eu la chance de lire).

http://www.mabastide.fr/magazine/bien-etre/blessures-enfance.html
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Sylvie
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty08.06.11 19:34

Les blessures de l'enfance. Blessure




Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même
Lise Bourbeau
ISBN: 2-920932-18-7
Avez-vous parfois l'impression de tourner en rond dans votre cheminement personnel? Vous arrive-t-il de voir resurgir un problème que vous pensiez avoir résolu? Peut-être ne cherchez-vous pas au bon endroit.
Ce nouveau livre de Lise Bourbeau, aussi concret que les précédents, démontre que tous les problèmes d'ordre physique, émotionnel ou mental proviennent de cinq blessures importantes : le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice. Grâce à la description très détaillée de ces blessures et des masques que vous avez développés pour ne pas les voir, les sentir et surtout pour ne pas les connaître, vous arriverez à identifier la vraie cause d'un problème précis dans votre vie. Ces masques vous donneront également des réponses sur l'extrême maigreur ou grosseur des gens.
Ce livre vous permettra d'entreprendre la bonne démarche de guérison, celle qui mène au résultat recherché: être vous-même.
Lise Bourbeau vous propose, comme toujours, une solution pratique à la fin de ce livre pour arriver à transformer vos problèmes quotidiens en tremplin pour grandir et pour redevenir conscient que vous êtes un DIEU créateur.


Extrait du livre:


L'ABANDON (chapitre 3).

...Selon mes observations, la blessure d'abandon est vécue avec le parent du sexe opposé. Par contre, j'ai remarqué que très souvent une personne souffrant d'abandon souffre aussi de rejet. Étant jeune, elle s'est sentie rejetée par son parent du même sexe et abandonnée par le parent du sexe opposé qui, selon elle, aurait dû s'occuper davantage d'elle et aurait surtout dû veiller à ce qu'elle soit moins rejetée par l'autre parent. Un enfant peut vivre une expérience où il se sent abandonné par son parent du même sexe mais, en réalité, c'est la blessure de rejet qu'il ressent avec ce parent. Pourquoi ? Parce que son parent du même sexe qui ne s'occupe pas de lui agit ainsi parce qu'il se rejette lui-même et c'est ça que l'enfant sent au plus profond de lui-même. Lorsqu'un parent se rejette et qu'il a un enfant du même sexe que lui, il est tout à fait normal et humain qu'il rejette cet enfant, même inconsciemment, car celui-ci le ramène à lui-même constamment. L'exemple de la dame qui a perdu son père à 18 ans illustre bien cette double blessure de rejet et d'abandon.
En approfondissant davantage cette étude de caractère, tu réaliseras que la majorité des gens ont plusieurs blessures. Toutefois, elles n'ont pas toutes le même degré de douleur.
Ceux qui souffrent d'abandon ne se sentent pas assez nourris affectivement. Le manque de nourriture physique peut aussi causer la blessure d'abandon qui commence habituellement avant l'âge de deux ans. Le masque que l'humain se crée pour tenter de se cacher sa blessure est le masque de DÉPENDANT. J'utiliserai donc ce mot pour décrire la personne qui souffre d'abandon. Je l'appellerai tout au long du livre le dépendant.
Ce masque est caractérisé par un corps qui manque de tonus. Un corps long, mince et qui s'affaisse indique une blessure d'abandon plus importante. Le système musculaire est sous-développé et semble ne pas pouvoir tenir le corps droit tout comme s'il avait besoin d'aide. Le corps exprime exactement ce qui se passe à l'intérieur d'une personne...
Extrait du livre Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même


http://leseditionsetc.homestead.com/BLESSURE.html
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty09.06.11 8:09

merci sylvie, c'est très intéressant.je pense que l'on a tous une blessure du à l'enfance, meme si nos parents, amis, prof, ont dit, on fait des choses meme inconciament. on les as enregistré, et resorte un jour ou l'autre. alors je suis d'accord aussi que l'on peut les gérirent. mais c'est aussi très difficile. il faut d'abord les comprendre. ce qui n'est pas toujours facile.mjo
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty09.06.11 8:34

Comme tu as raison MJO .
J'ai eu une belle enfance , mais par moment étant enfant unique on m'en a demande beaucoup et même on m'a puni pour peu de chose parce que aux yeux des autres il fallait que je sois parfaite .J'ai survécu , mais cela reste dans les esprits .!!!!!
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty09.06.11 8:54

coucou orionetre enfant unique, ou avoir des frères et soeur avec lesquelles tu passes ton temps à te disputer. c'est pas mieux.ce contruire est difficle. il n'y pas que les parents, il y a les gens qui vivent autour de toi. les profs à l'école, les amis, la famille. c'est pour cette raison que lorsque j'ai eu le problème ma dernière, depuis la maternelle petite fille très très sage, mais qui ne voulait pas parler avec les profs. j'ai cherché une aide car moi, je n'arrivais pas à lui donner.elle fait du théatre depuis 1 an. je suis agréablement surprise du changement de comportement de ma fille. on fait parfois des choses sans sans rendre compte qui peuvent faire énormément de dégats sur la contruction d'un enfant.ma dernière avait du mal à se faire une place. pas facile la petite dernière.avec un frère de 18 et une soeur de 16.au théatre, elle fait des exercices sur la peur, la joie, la colère .....elle extériorise beaucoup de chose.parfois en voulant faire bien on fait mal. pas facile d'etre parents. bisousmjo
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty09.06.11 9:07

Je suis entièrement d'accord avec toi , le rôle de parent est le plus difficile métier du monde .
Il est vrai que parfois les professeurs n'aident pas les enfants dans le sens qu'ils ne cherchent pas trop a les comprendre .
Heureusement que tu es la pour les aider !!!
BISESSSSS
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty09.06.11 10:27

mais que c'est difficile, mon Dieu !mjo
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty10.06.11 8:30

Les blessures de l'enfance ne sont pas toujours facile à cicatriser ou à refermer... ou encore on pense l'avoir fait mais voilà quelles resurgissent, pourquoi ? peut être pour justement nous dire que l'on a qql chose qui n'a pas encore été soigné et qu'il est temps aujourd'hui de le faire... alors on hôte le voile et on se confronte à Soi-même... son pire mais aussi son meilleur Allié...

Pour tout vous dire, car si il y a bien une partie de moi que j'ai occulté c'est bien celle de mon enfance... me manière inconsciente hier mais complètent consciente aujourd'hui... alors je vais sans honte partager cette partie de ma vie Surprised

Je n'avais que juste 15 ans à cette époque.... et j'avais blessé un jour ma meilleur et plus fidèle amie... mais à l'époque je ne savais pas combien notre amitié serait si Grande aujourd'hui.... Un jour je suis revenue, alors qu'on c'était quitté à 8 ans à peine (pour déménagement) et que du jour au lendemain réapparaitre tel un fantôme du passé... affraid

Alors pour dire vrai, je n'étais qu'une enfant dans le corps d'une jeune fille en mal de... une enfant perdue sans repère... une mère qui avait elle aussi ses soucis (un mari alcoolique) et qui se 'défoulait' sur moi... je me suis d'ailleurs, souvent demandé si c'était parce que je lui faisais penser à mon géniteur, que parfois elle me frappait pour rien ou parce que mon beau père lui en faisait voir de toutes les couleurs avec cette dépendance à l'alcool ( qql francs volés pour m'acheter des bonbons, l'appareil photo dont la pellicule n'avait plus rien pour prendre des photos, et quand la Noël venue, ma mère me donnait des raclées parce que j’avais tout gaspillé, sa seule pellicule, (comme si c'était le dernier lingot d'or qu'elle n'eut jamais entre ses mains) et dont les coups pouvaient apaiser sa colère, celle d'une enfant qui faisait des bêtises et pourtant des petites de son âge (j'avais 5/6 ans)... quand les invités arrivaient, me trouvant belle comme un cœur, dans ma petite tenue de princesse, bien coiffée avec ces deux couettes que je détestais... et qu'au moment de m'assoir une violente douleur me prenait et me rappelait à quelle point ma mère s'était déchargée ou acharnée sur mes pauvres petites fesses... du haut de mes 5/6 ans je trouvais cela normal, je l'avais bien juste MÉRITE! point!...

Puis vint l'âge ingrate (15 ans donc), où je me suis comme 'venger' de ma mère... en imitant ses signatures dans mes carnets de note scolaire, en savourant ma 1ere bouffée de cigarette, juste par plaisir d'aller à l'encontre de ma mère, le plaisir de l'interdiction, où ma seule raison d'être et d'exister était aux yeux des mecs...(J’ai commencé très jeune à mis intéresser)... tout cela pour pâlir au manque affectif paternel que je ressentais, mais dont je ne savais exprimer autrement…

Puis vint les fugues, ( 3 au total) je fuguais ma maison, pour ne plus subir les coups, les insultes, les engueulades qui me montraient encore combien je n’étais rien d’autre qu’une petite fille égoïste et qui ne pensais qu’à elle… son maquillage, ses fringues et les mecs... Et dont même le jour où la mère m'a annoncé le décès de sa propre mère, je n'ai pas versé UNE larme, ni même montré la moindre compassion ( j'ai pleuré bien plus tard le retour de ma mamie, il m'a fallut des années pour la pleurer et la supplier de me revenir, de me pardonner quelques années auparavant de lui avoir dit ( à l’âge de 5 ans) « je t’aime pas t'as la peau toute fripée»...

Et ma grand-mère m’avait pourtant regardé avec un Amour indéfinissable ce jour là et n’a fait que me sourire de toutes ses dents..., pendant que ma mère me fusillait du regard près à me bondir dessus pour me foutre la raclée du siècle… A l’âge de 5/6 ans je faisais exprès de me coller le chauffage contre le front pour simuler un mal de tête et aller voir ma mère pour lui dire que j’étais souffrante… et Ôôôôô miraaaacle, cela fonctionnait, j’avais toute l’attention de celle-ci… qui du haut de mes 5/6 ans je savais que j’allais l’entendre me dire mes deux mots préférés, ce « je t'aime »et ce « ma chérie »... je les ai compté tant prié ses « je t'aime »et ce « ma chérie » 3 fois tout au long de ma jeune existence… cela changeait des « t’es une salope » (il faut savoir qu’à l’époque la définition du mot « Salope » pour ma mère voulait dire « Sale souillon, celle qui pue quoi » mais moi ado je connaissais la vrai définition, celle du Larousse ! et j'avais mal tellement mal que j'en pleurais en cachette dans les toilettes, ou sous ma couette... de plus du haut de les 5/6 ans non seulement il me fallait comprendre le monde des adultes... mais aussi celui de l'étrange que je ne pouvais expliquer, je savais juste que je vivais de drôle de choses et j'ai très vite compris que personne ne croirait une enfant mitomane... wéé c'est ça t'as vu un fantôme et en plus il changeait de tête, wéé c'est ça tu te prenais des baffes le matin et par des mains invisible, wééé c'est ça une poupée qui se bouge, wééé c'est ça des fantômes qui te rendent visite... mais ben voyons aller va jouer avec ceux de ton âge et cesse de nous enquiquiner, voilà ceux à quoi j'aurai sans doute eu le droit... alors comment ais-je fais pour ne pas devenir folle ? à 5 ans ? une mère qui était celle qu'elle était... un père absent... une belle sœur qui me faisait la misère ( enfermé dans le cagibi avec des cafards, obligation de boire du lait blanc chauffé avec des grumeaux et si tu vomis attention aux rafales de coup et j'en passe...) j'ai hais mon beau père quand le jour il est venu me dire " tu veux une grande sœur" Suspect je trouvais cela juste cela stupide et impossible d'avoir une grande sœur, une petite ok mais une grande et pourquoi faire ??? j'étais bien moi fille unique... et comme si que je savais déjà mon devenir avec cette pseudo sœur, j'ai crié NOOOOOOON!!!! mais qui m'a écouté ? encore une fois personne....


Je manquais donc cruellement d'affection paternelle… alors je cherchais cela chez les mecs que je rencontrais donc… et en cette époque jetais en pleine crise d’adolescence (j'avais 15 ans)… et je suis venue à quémander 100 fr de l’époque… à ma meilleur amie ( dont j'en cause plus haut) et je l'avais menti de mes intentions ou plutôt caché la vérité… tout cela pour rejoindre un mec à Nice… mon 1er amour (de merde lol )… et comme je faisais ‘payer’ à ma mère son super manque d’affection et bien j’étais en fugue… et c’est vrai qu’après m’avoir prêté ces sous je n’ai plus donné de nouvelle à cette amie… par ce que j’étais juste dans ma période nombril, je ne voyais pas plus loin que celui-ci, je n’avais pas la même conscience qu’aujourd’hui, le même état d’esprit, de compassion ou autre… J’avoue que j’ai vécu une adolescence en pleine crise existentielle…

Et pourquoi je vous raconte cela d'ailleurs ? ben peut-être que cette enfant qui sommeil en moi se réveille de sa douleur pour ne plus l'enfouir mais pour DÉFINITIVEMENT en guérir... et poursuivre le chemin dans lequel elle s'est emprunt depuis qqls années et comprends pourquoi elle a vécue ceci et cela... mais un maillon doit sans doute manquer à sa réalisation...

Alors il est souvent écrit de laisser rejaillir l'enfant qui sommeil en Soi, ok ok, mais à quel prix ? pour le mien c'est au prix de ma Re naissance... j'y passe et c'est ouf enfin j'y suis arriver ou je replonge mais là je ne connais pas cette histoire je préfère la 1ere version celle ci je peux la dessiner^^

En faite je suis à un carrefour de ma vie où l'on m'annonce qu'il me faut faire un Grand nettoyage pour pouvoir engloutir, aspirer Vivre pleinement tout ce qui m'attends dans les prochains jours, mois, années... vous savez ce petit truc que l'on sens et que l'on ne se l'explique pas et qui te dis dit juste "héé un tel... ca yé le Grand moment arrive mais pour se faire déprogramme toi, pour te purifier et REvivre celle que tu ES"

Merci d'avoir lu mon pavé.................... Les blessures de l'enfance. 941549

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Dernière édition par Source le 10.06.11 9:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty10.06.11 8:35

Ps ; jai omis de dire que mon amie et moi nous nous sommes retrouvé il y a qqls mois et nous vivons la plus Magnifique des retrouvailles... nos Anges, Guides, nous ont remis dans le même chemin car c'est avec bcp de plaisir que nous arpentons cette quête spirituelle en ce soutenant... et on réalise tout juste combien, les choses sont faites de manière parfaitement ben... parfaite Les blessures de l'enfance. 741476 Les blessures de l'enfance. 82123 la VIe !!!
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty10.06.11 9:13

eh bien, pas facile ton enfance

la mienne n'a pas été simple non plus, mais j'ai eu moins à souffrir de coups que toi, par contre, aucun mots d'amour, jamais
mais j'ai appris à pardonner très vite, petite je savais que c'est ce qui me sauverait, et aussi une discussion provoquée par ma mère quand j'avais 17 ans qui à sa façon s'est excusée de la façon dont elle m'avait traitée
pourtant c'était aux yeux de tous la plus gentille des femmes, même ma meilleure amie de l'époque avait oublié 20 ans après tout ce que je lui racontais (j'ai d'ailleurs prit ça pour une trahison) car elle avait d'elle l'image d'une femme exceptionnelle (et elle l'était pour le reste il faut bien le dire)

Toujours est-il que ce sont les épreuves que l'on a traversées qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui, ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts

courage à toi Source pour continuer ta route et trouver la force de pardonner, même si on ne peut oublier
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty10.06.11 12:25

Source a écrit:
Les blessures de l'enfance ne sont pas toujours facile à cicatriser ou à refermer... ou encore on pense l'avoir fait mais voilà quelles resurgissent, pourquoi ? peut être pour justement nous dire que l'on a qql chose qui n'a pas encore été soigné et qu'il est temps aujourd'hui de le faire... alors on hôte le voile et on se confronte à Soi-même... son pire mais aussi son meilleur Allié...

Pour tout vous dire, car si il y a bien une partie de moi que j'ai occulté c'est bien celle de mon enfance... me manière inconsciente hier mais complètent consciente aujourd'hui... alors je vais sans honte partager cette partie de ma vie Surprised

Je n'avais que juste 15 ans à cette époque.... et j'avais blessé un jour ma meilleur et plus fidèle amie... mais à l'époque je ne savais pas combien notre amitié serait si Grande aujourd'hui.... Un jour je suis revenue, alors qu'on c'était quitté à 8 ans à peine (pour déménagement) et que du jour au lendemain réapparaitre tel un fantôme du passé... affraid

Alors pour dire vrai, je n'étais qu'une enfant dans le corps d'une jeune fille en mal de... une enfant perdue sans repère... une mère qui avait elle aussi ses soucis (un mari alcoolique) et qui se 'défoulait' sur moi... je me suis d'ailleurs, souvent demandé si c'était parce que je lui faisais penser à mon géniteur, que parfois elle me frappait pour rien ou parce que mon beau père lui en faisait voir de toutes les couleurs avec cette dépendance à l'alcool ( qql francs volés pour m'acheter des bonbons, l'appareil photo dont la pellicule n'avait plus rien pour prendre des photos, et quand la Noël venue, ma mère me donnait des raclées parce que j’avais tout gaspillé, sa seule pellicule, (comme si c'était le dernier lingot d'or qu'elle n'eut jamais entre ses mains) et dont les coups pouvaient apaiser sa colère, celle d'une enfant qui faisait des bêtises et pourtant des petites de son âge (j'avais 5/6 ans)... quand les invités arrivaient, me trouvant belle comme un cœur, dans ma petite tenue de princesse, bien coiffée avec ces deux couettes que je détestais... et qu'au moment de m'assoir une violente douleur me prenait et me rappelait à quelle point ma mère s'était déchargée ou acharnée sur mes pauvres petites fesses... du haut de mes 5/6 ans je trouvais cela normal, je l'avais bien juste MÉRITE! point!...

Puis vint l'âge ingrate (15 ans donc), où je me suis comme 'venger' de ma mère... en imitant ses signatures dans mes carnets de note scolaire, en savourant ma 1ere bouffée de cigarette, juste par plaisir d'aller à l'encontre de ma mère, le plaisir de l'interdiction, où ma seule raison d'être et d'exister était aux yeux des mecs...(J’ai commencé très jeune à mis intéresser)... tout cela pour pâlir au manque affectif paternel que je ressentais, mais dont je ne savais exprimer autrement…

Puis vint les fugues, ( 3 au total) je fuguais ma maison, pour ne plus subir les coups, les insultes, les engueulades qui me montraient encore combien je n’étais rien d’autre qu’une petite fille égoïste et qui ne pensais qu’à elle… son maquillage, ses fringues et les mecs... Et dont même le jour où la mère m'a annoncé le décès de sa propre mère, je n'ai pas versé UNE larme, ni même montré la moindre compassion ( j'ai pleuré bien plus tard le retour de ma mamie, il m'a fallut des années pour la pleurer et la supplier de me revenir, de me pardonner quelques années auparavant de lui avoir dit ( à l’âge de 5 ans) « je t’aime pas t'as la peau toute fripée»...

Et ma grand-mère m’avait pourtant regardé avec un Amour indéfinissable ce jour là et n’a fait que me sourire de toutes ses dents..., pendant que ma mère me fusillait du regard près à me bondir dessus pour me foutre la raclée du siècle… A l’âge de 5/6 ans je faisais exprès de me coller le chauffage contre le front pour simuler un mal de tête et aller voir ma mère pour lui dire que j’étais souffrante… et Ôôôôô miraaaacle, cela fonctionnait, j’avais toute l’attention de celle-ci… qui du haut de mes 5/6 ans je savais que j’allais l’entendre me dire mes deux mots préférés, ce « je t'aime »et ce « ma chérie »... je les ai compté tant prié ses « je t'aime »et ce « ma chérie » 3 fois tout au long de ma jeune existence… cela changeait des « t’es une salope » (il faut savoir qu’à l’époque la définition du mot « Salope » pour ma mère voulait dire « Sale souillon, celle qui pue quoi » mais moi ado je connaissais la vrai définition, celle du Larousse ! et j'avais mal tellement mal que j'en pleurais en cachette dans les toilettes, ou sous ma couette... de plus du haut de les 5/6 ans non seulement il me fallait comprendre le monde des adultes... mais aussi celui de l'étrange que je ne pouvais expliquer, je savais juste que je vivais de drôle de choses et j'ai très vite compris que personne ne croirait une enfant mitomane... wéé c'est ça t'as vu un fantôme et en plus il changeait de tête, wéé c'est ça tu te prenais des baffes le matin et par des mains invisible, wééé c'est ça une poupée qui se bouge, wééé c'est ça des fantômes qui te rendent visite... mais ben voyons aller va jouer avec ceux de ton âge et cesse de nous enquiquiner, voilà ceux à quoi j'aurai sans doute eu le droit... alors comment ais-je fais pour ne pas devenir folle ? à 5 ans ? une mère qui était celle qu'elle était... un père absent... une belle sœur qui me faisait la misère ( enfermé dans le cagibi avec des cafards, obligation de boire du lait blanc chauffé avec des grumeaux et si tu vomis attention aux rafales de coup et j'en passe...) j'ai hais mon beau père quand le jour il est venu me dire " tu veux une grande sœur" Suspect je trouvais cela juste cela stupide et impossible d'avoir une grande sœur, une petite ok mais une grande et pourquoi faire ??? j'étais bien moi fille unique... et comme si que je savais déjà mon devenir avec cette pseudo sœur, j'ai crié NOOOOOOON!!!! mais qui m'a écouté ? encore une fois personne....


Je manquais donc cruellement d'affection paternelle… alors je cherchais cela chez les mecs que je rencontrais donc… et en cette époque jetais en pleine crise d’adolescence (j'avais 15 ans)… et je suis venue à quémander 100 fr de l’époque… à ma meilleur amie ( dont j'en cause plus haut) et je l'avais menti de mes intentions ou plutôt caché la vérité… tout cela pour rejoindre un mec à Nice… mon 1er amour (de merde lol )… et comme je faisais ‘payer’ à ma mère son super manque d’affection et bien j’étais en fugue… et c’est vrai qu’après m’avoir prêté ces sous je n’ai plus donné de nouvelle à cette amie… par ce que j’étais juste dans ma période nombril, je ne voyais pas plus loin que celui-ci, je n’avais pas la même conscience qu’aujourd’hui, le même état d’esprit, de compassion ou autre… J’avoue que j’ai vécu une adolescence en pleine crise existentielle…

Et pourquoi je vous raconte cela d'ailleurs ? ben peut-être que cette enfant qui sommeil en moi se réveille de sa douleur pour ne plus l'enfouir mais pour DÉFINITIVEMENT en guérir... et poursuivre le chemin dans lequel elle s'est emprunt depuis qqls années et comprends pourquoi elle a vécue ceci et cela... mais un maillon doit sans doute manquer à sa réalisation...

Alors il est souvent écrit de laisser rejaillir l'enfant qui sommeil en Soi, ok ok, mais à quel prix ? pour le mien c'est au prix de ma Re naissance... j'y passe et c'est ouf enfin j'y suis arriver ou je replonge mais là je ne connais pas cette histoire je préfère la 1ere version celle ci je peux la dessiner^^

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Bravo Source!L'écriture est un bel exutoire! XXD

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alors je vais sans honte partager cette partie de ma vie

Re XXD XXD XXD

ZOUZOU
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty11.06.11 17:20

manae a écrit:
eh bien, pas facile ton enfance

la mienne n'a pas été simple non plus, mais j'ai eu moins à souffrir de coups que toi, par contre, aucun mots d'amour, jamais
mais j'ai appris à pardonner très vite, petite je savais que c'est ce qui me sauverait, et aussi une discussion provoquée par ma mère quand j'avais 17 ans qui à sa façon s'est excusée de la façon dont elle m'avait traitée
pourtant c'était aux yeux de tous la plus gentille des femmes, même ma meilleure amie de l'époque avait oublié 20 ans après tout ce que je lui racontais (j'ai d'ailleurs prit ça pour une trahison) car elle avait d'elle l'image d'une femme exceptionnelle (et elle l'était pour le reste il faut bien le dire)

Toujours est-il que ce sont les épreuves que l'on a traversées qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui, ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts

courage à toi Source pour continuer ta route et trouver la force de pardonner, même si on ne peut oublier

Merci Manae,
nous traversons toutes et tous divers épreuves et notre enfance constitue ce que nous serons une fois dans le monde adulte..., en y prenant les bons comme les moins bons cotés de ce passage 'obligatoire'... pour en faire soit une faiblesse ou alors décider d'en faire une Force, notre Force... et comme le dis ce vieil adage... " Ce qui ne nous tue pas, nous rends plus fort"

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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty11.06.11 17:23

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Bravo Source!L'écriture est un bel exutoire!

oui sylvie l'écriture est l'un des différents types de 'thérapie' qui vise a laisser libre expression prenant forme dans un style qui nous est propre et personnel, que cela soit sur une feuille ou sur la toile... tout en se confiant en se livrant tel un livre ouvert, dont chaque page tournée, sera l'expression d'un pas de plus ou d'une marche gravie avec confiance... cette forme de 'thérapie' qui peut aussi aider d'autres à s'exprimer sans honte de ce qu'il/elle fut été ou subit... nul besoin d'acclamation si ce n'est puiser cette Force qui est en chacun de nous pour avancer..., c'était juste là un message que je pensais passer en vous comptant un bout de moi Smile
Merci à toi Wink
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Sylvie
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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty11.06.11 18:37

Ton discours de cette partie de ta vie m'a un peu fait repenser,et à ma thérapie et aux mails que j'envoyais à mon amie concernant mon enfance et de la manière dont je l'ai vécue.

Personnellement,je pense que tu as fait passer un très beau message...n'ayons aucune honte de ce que nous avons été,ni de ce que nous avons vécu....et encore moins de ce que nous sommes aujourd'hui car nous sommes des hommes et des femmes en apprentissage de la vie.
Nous avons tous des blessures,voir des cicatrices mal refermées.
Les colmater sans les soigner ne serait que aggraver le mal...soignons-les au lieu de les occulter.
En parler ou l'écrire en ce jour nous permet de voir la situation vécue auparavant d'un autre oeil,de celui de la femme/l'homme que nous sommes devenu aujourd'hui,avec du recul,plus d'expériences de la vie mais aussi,surtout, plus de compréhension.

Parler/écrire nous aide à sortir ses vieilles émotions,ou notre colère,rancoeur du moment pour laisser enfin place à des sentiments plus élevés.

L'autre soir j'étais au téléphone avec une amie avec qui j'ai discuté plus de deux heures...enfin,je l'ai surtout écoutée... Laughing
Elle était triste et en colère vis à vis de la différence que ses parents faisaient pour leurs enfants et petits enfants.
Elle s'est déchargée en me racontant toutes ses petites infortunes à ce sujet et au fur et à mesure qu'elle me parlait,elle finissait par s'adoucir pour finir par me dire...."c'est vrai,ils ont tout de même fait beaucoup pour moi finalement lorsque j'y pense bien,je n'ai pas à me plaindre...j'ai beaucoup de chance de les avoir...." Very Happy

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MessageSujet: Re: Les blessures de l'enfance.   Les blessures de l'enfance. Empty14.06.11 8:09

Merci Sylvie d'avoir partagé tes impressions...
Il est vrai que lorsque l'on "s'expose" à partager, que cela soit dans le simple partage, ou envie de se décharger, d'être écouté pour mieux se sentir, on a tjrs cette impression de déranger, d'en avoir trop dit, de ne pas être compris, pourquoi l'avoir dit ect ect... et pourtant si l'autre savais écouter on se rend vite compte que qql part cela fait du bien de le dire "haut et fort"... on se débarrasse de qql chose qui ne nous convient plus et qql soit l'état dans lequel on se trouve, on se rend tjrs compte du bien que cela peut faire... à soi mais aussi l'autre qui comme ton amie s'est senti déchargé d'un poids en trop à sa balance Laughing

Mais je remarque que bcp ne comprenne pas tjrs ce besoin de laisser l'autre s'exprimer, on pense alors qu'elle est dans l'égoïsme de ne parler que d'elle même, de se complaire dans son malheur... alors qu'une oreille attentive fait tellement de bien à celui qui se confie... des fois on peut être simplement cette oreille, une épaule comme parfois nous sommes nous même cette voix qui explose de douleur de raz le bol dans le simple besoin d'être écouté mais aussi entendu, ou encore besoin aussi que l'autre s'exprime, c'est ca l'échange, le dialogue...
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