Amour ou détachement

Amour ou détachement

Pour chacun de nous, un débat Est-Ouest grandit en ce début de siècle, celui entre amour et détachement. Dans la grande tradition évangélique de l’Occident, on nous a appris que l’amour est le bien ultime de notre vie, que lui seul peut la rendre belle et assurer une bonne entente entre nous et nos semblables. Au point que, devant le moindre de nos troubles psychologiques, on va rechercher dans notre passé quelque éventuel manque d’amour.

La pensée orientale – et surtout celle dont l’influence ne cesse de
grandir en France, le bouddhisme – se méfie au contraire de l’amour, qui crée une dépendance et ne peut manquer de faire souffrir. L’adversaire de la sérénité, de la paix intérieure, c’est l’attachement, qu’il soit à l’égard des biens matériels ou d’une personne. Vis-à-vis des autres, plutôt que l’amour, on nous recommande la compassion, nettement moins engageante.

En termes plus médiatiques, l’individu moderne devrait donc choisir
entre la quasi-totalité des " tubes " qui rengainent l’amour sur toute
la gamme et la chanson glacée de Léo Ferré qui conclut sur ces mots
* Avec le temps, on est seul, mais peinard… on n’aime plus. "

Faut-il renoncer soit à la sérénité, soit à l’amour ? Mauvais plan dans
les deux cas. Qui de nous ne nourrit l’ambition, plus ou moins discrète,de trouver la juste dose entre les deux ? De l’amour, pour sentir battre son cœur, trouver son énergie, sortir de soi-même ; et du détachement, pour préserver son intégrité, se construire, ne pas subir. Mais l’amour " ma non troppo " est-il encore de l’amour ? Et comment fait-on pour être " à peu près " serein ? Ce ne sont pas de fausses questions, car elles se posent, un jour ou l’autre, à chacun de nous. Vous avez peut-être vu ce dessin d’un couple dans un bar, où l’un des partenaires déclarait : " Je suis attiré par vous, mais j’avoue être aussi attiré par moi. "

Voués à naviguer entre ces deux écueils – se faire manger ou se retrouver seul –, nous sentons bien que nous avons à apprendre,
beaucoup, avec modestie, car personne n’est sûr d’y parvenir. Oh,
pendant une semaine ou une année, c’est sans problème, mais tout le temps… ça paraît presque himalayen.

Entre l’amour romantique, trop irréaliste, et le détachement parfait,trop austère, nous sommes en train d’inventer notre propre cheminement, quelquefois à la dure, mais souvent avec des découvertes gratifiantes sur notre capacité à nous adapter. Si nous n’y parvenons pas du premier coup, accordons-nous un peu d’indulgence. Nous sommes vraiment les premières générations à explorer cette alternative pleine de promesses.

Source : http://www.psychologies.com/

Savoir qu'aimer c'est pas non-plus s'oublier ! c'est pas être bouffer aussi, c'est pas être le nombril du monde pour l'autre...C'est aussi ce respecter et respecter l'autre tout aussi en sachant que : Personne n'appartient a personne
ça c'est le respect ...
Apprenons seulement a vivre dans l'amour et non dans la possession affective...

je suis tout a fait d'accord avec toi Life sur ce sujet ..

merci pour cette belle vérité de l'amour .

Bonsoir,
Je viens de lire ton post, rien a dire, tout est dit. surtout que l'amour ne soit pas une possession affective, c'est très important.
Amicalement.

Mais la compassion n'est-elle pas une forme d'amour?Plus sain,plus doux mais d'amour tout de même?
Je suis d'accord avec la philosophie Bouddhiste,l'attachement est nocif,aussi bien pour nous que pour les autres....et bien les enfants,nous avons encore du pain sur la planche!LOOOOOOL

COURAGE!!!!!

Bonjour,

Oui , oui, bien du chemin a parcourir....
Amicalement