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 Le bien et le mal

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3 participants
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Taï
le Sage
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Taï


Pays : France

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MessageSujet: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty05.11.09 16:37

Le bien et le mal Bien_e10
Le bien et le mal

Pour l’homme-vitalqui ne cherche que la satisfaction du plaisir immédiat, les mots bien et mal ont une consonance gênante. Il aimerait pouvoir de l’existence, sans qu’on lui dise que ceci ou cela est mal, en étant libéré des hésitations et des remises en causes morales. Mais est-il possible à un être humain de ne vivre sans se poser la question du bien et du mal ? N’est-ce pas se tromper soi-même que d’essayer de se maintenir dans l’inconscience ?

Or très souvent, l’inconscience nous rend complice d’actes qui sont destructeurs. Nous devons constamment faire des choix et prendre des décisions. Pour cela il faut délibérer. L’homme vital est en nous, mais il est soumis à l’homme-mental. Il ne peut pas nier sa propre conscience et sa pensée. Et cet homme qui pense a besoin de repères du bien et du mal, de principes sûrs de ce qui est bien ou de ce qui est mal. En d’autres termes, pour juger, il nous faut des critères. Mais où les trouver ? Sur quels critères nous appuyer pour distinguer le bien et du mal ?



Pour la plupart des hommes, quand se pose le problème de savoir ce qui est bien ou mal, c’est auprès de la tradition qu’il faut aller chercher refuge. Ou encore, nous nous rapportons aux mœurs tels qu’ils existent en les considérant comme des normes. On se fie d’abord à « ce qui se fait » et « ce qui ne se fait pas ». Il y a des comportements socialement admissibles et ils indiquent le « bien » et des comportement inadmissibles qui indiquent le "mal". Nous nous servons en cela du jugement commun, du jugement des autres pour décider du bien et du mal. Le souci du « qu'en dira-t-on » nous porte au conformisme et le conformisme nous ramène vers l’ordre établi. Dans la société traditionnelle, la comparaison était plus fine. Dans un cas difficile on allait vers les hommes du passé. On consultait les anciens du village pour leur demander conseil. Il est en effet important que subsiste un lien et même un courant de sagesse entre la génération ancienne et la génération nouvelle. La génération la plus âgée fait figure d’autorité en matière de morale et il est normal d’aller lui demander conseil. Parce que les hommes qui ont beaucoup vécu ont davantage d’expérience, ils peuvent éduquer les générations nouvelles. Leur jugement possède une maturité que n’a pas celui de la génération nouvelle, qui est beaucoup plus à la merci de l’actuel. Dans notre monde postmoderne, les traditions ont perdu leur autorité. Sous les feux de l’actualité, nous sommes étourdis, nous n’avons pas le recul ni le jugement nécessaire. Consulter la tradition pourrait nous aider, mais qui a vraiment foi dans la tradition ? Consulter la tradition, c’est se référer à des valeurs qui possèdent l’avantage de la durée, à des valeurs qui ne sont pas éphémères. Mais ce que nous privilégions, c’est l’actuel, donc le conformisme de l'immédiat. Seulement, faire comme toute le monde, est-ce forcément bien faire ? Le conformisme est-il lui-même moral ?

De la même manière, pour ceux qui ont une certaine culture, l’exemple des grands hommes fournit des modèles de rectitude du comportement à l’égard de ce qui est bien ou mal. Nous avons dans notre histoire des héros de la morale, de Socrate, à Epictète, de Gandhi à Martin Luther King. Chaque culture possède aussi ses autorités morales. Nous pouvons nous tourner vers ces hommes illustres pour nous demander ce qu’ils auraient fait à notre place. Nous pouvons repenser un problème d’aujourd’hui à travers une vision qui possède une haute stature morale. Nous pouvons nous demander comment un stoïcien aurait résolu le problème de conscience que nous pouvons rencontrer, comme Gandhi aurait analysé la situation des injustices actuelles et quelle serait alors la décision juste. Mais là aussi, suffit-il de s’appuyer sur une autorité pour discerner le bien et le mal ?

Ce qui constitue encore par excellence une référence traditionnelle sur le plan des critères du bien et du mal pour la conscience commune, c’est la religion. Le fidèle d’une confession religieuse voit la loi morale comme une loi sacrée. Antigone, dans la pièce de Sophocle, revendique le caractère sacré de la loi morale, contre les impératifs posés par Créon, l’autorité politique. Créon avait interdit d’ensevelir le frère d’Antigone, parce qu’il était traître à sa patrie. Antigone vient mettre de la terre sur son corps par devoir moral. Les lois éternelles des dieux veulent que l’on respecte les morts. L’autorité en matière de bien et de mal vient de la religion et la moralité conduit Antigone à violer la loi de l’Etat. Toute religion pose pour ses fidèles des interdits et des prescriptions. La conscience religieuse voit dans l’immoralité le péché et dans l’accomplissement du devoir l’obéissance à un commandement divin. La conscience religieuse interprète la question morale en terme d’exigence religieuse pour le salut de l’âme. Pour le Dieu moral.fidèle, l’autorité des Ecritures est un critère suprême. Il possède grâce à elle des repères.

Le bien et le mal Table_loi

Consulter les préceptes de sa religion, c’est disposer de critères du bien et du mal. Vivre en homme religieux, c’est aussi essayer d’appliquer des principes à sa vie, ceux du christianisme, de l’islam, du judaïsme etc. La religion est le plus souvent perçue comme une morale concrète ou sa garantie

L'inconvénient, c'est que le caractère sacré du devoir et la référence religieuse sont pour la plupart d'entre nous peu convaincants. La modernité de nos sociétés s'est bâtie en cherchant à émanciper la morale de la religion. Notre morale est d'abord laïque, même si elle peut aussi recevoir l'appui d'une autorité religieuse. Avec les religions, nous sommes placés devant des autorités relatives. Il y a beaucoup de doctrines religieuses différentes et d’une religion à l’autre les critères du bien et du mal, les justifications fondamentales ne sont pas les mêmes. Il ne nous semble plus du tout évident aujourd'hui, comme cela pouvait l'être au XVIII ième qu'en dehors de la religion, il n'y a pas de morale ; au contraire, nous admettons que la morale dans son essence transcende les croyances religieuses. La modernité a rejeté la nécessité du lien entre morale et religion.

Que reste-t-il quand la tradition a perdu sa place, quand l’influence des grands hommes ne parle plus à la conscience commune, quand la religion a cessé de revêtir le caractère d’une autorité ? Que reste-t-il quand les hommes n’ont même plus conscience de ce que représente la morale ? Il reste au moins la référence à la loi ! Posons la question aux adolescents d’aujourd’hui : Comment distinguer le bien et le mal ? Nous ne pouvons pas être vraiment surpris d'entendre cette réponse : « le bien c’est ce qui est permis, le mal ce qui est défendu » ; sous-entendu : « c’est la loi qui dit ce qui est bien ou ce qui est mal et la loi, et la loi nous est imposée par la société ». La morale est vue comme une contrainte nécessaire à laquelle il faut se plier, comme on doit se plier aux contraintes imposées par la loi. Certes, voir dans la loi une indication du bien et du mal n’est pas inexact. La loi s’appuie effectivement sur une morale, la morale civique. Rester en accord avec la loi du pays dans lequel on vit est un minimum que nous puissions faire pour tout de même rester intègre. En général, rester en accord avec la loi, est déjà un degré de moralité, mais c'est une indication du bien et du mal qui reste très vague. Mais là encore, la difficulté revient. Cela suffit-il ? N’y a-t-il pas une différence entre ce qui est légal et ce qui est moral ?

Chaque situation de la vie est unique et particulière,. Des principes trop généraux ne nous aident pas suffisamment. Nous ne pouvons pas non plus simplement imiter des exemples pour nous acheter une bonne conscience. L’imitation n’est pas une vertu morale, ni une justification. Les religions ont une autorité à l’égard de leurs fidèles, mais elles ne vont pas au-delà. Elles reposent sur des codes différents. Nous ne pouvons tout de même pas attendre de les étudier toutes pour en faire une synthèse avant de délibérer d’un parti à prendre. La loi elle-même n’est qu’une aide bien vague. Elle ne couvre pas toutes les situations de la vie. Il arrive aussi que la loi soit jugée comme immorale. Dans ce cas, il est évident que l’on ne peut pas s’appuyer sur la loi pour en dénoncer le mal. Où est alors le critère qui jugera la loi ? De quel point de vue juger ?



. Le bien comme utilité sociale



On peut toujours dire que c’est la société qui fournit la morale. La est une obligation sociale. Examinons l’interprétation sociologique de la morale.

On admet que c’est à la société de formuler dans ses règles ce qui lui est avantageux ou néfaste. Il est assez commun de regarder le bien comme ce qui est socialement utile et le mal, comme ce qui est socialement nuisible. Cela signifie que la morale se ramène à un ensemble de règles sociales à ce que l’on nomme les moeurs. La morale est de ce point de vue un au même titre que les rites, les coutumes, le langage, la politesse etc. Les caractères du devoir sont sociaux : le devoir est collectif parce qu’il s’impose à tous les membre d’un même groupe d’individus et il est coercitif, puisqu’il impose des exigences assorties de sanctions. Pour Durkheim, la conscience morale individuelle est en fait l’écho de la conscience collectiveconscience collective en nous. Les règles sociales font toute la morale et ce qui parle en nous dans l’exigence du bien, c’est la voix de la sauvegarde de la société. La conscience collective domine la conscience individuelle et lui impose ses devoirs. C’est bien l’appréhension la plus courante que nous ayons de la morale, quand nous pensons que la société nous « impose » une morale. Dans la conscience commune, on voit dans la société une autorité extérieure devant laquelle il faut s’incliner. Au fond, cette reconnaissance de l’autorité sociale est aussi à l’œuvre dans la considération du jugement d’autrui. C’est un peu comme si le sentiment du bien ou du mal impliquait nécessairement le regard des autres sur soi et un sens aigu de la culpabilité. Du fond de soi la conscience morale se dirait : « Je ne peux tout de même pas faire cela. Ce n’est pas bien. Qu’en dira-t-on ? je vais attirer sur moi la honte et la réprobation ». Dès lors, rester dans les limites de la morale reviendrait à rester en conformité avec les mœurs, ce qui signifierait implicitement respecter le principe de conservation qu’est l’utilité sociale. La coutume collective se présente comme une obligation morale. Mais comme les sociétés sont diverses, la conscience morale varie selon les types de croyances en vigueur dans les différentes sociétés. Il est de ce point de vue hors de question de penser que la moralité soit la même dans différents pays et à différentes époques. Les mœurs changent aussi bien dans l’espace que dans le temps, mais ils demeurent soumis à un principe : ils comportent des règles sociales qui contribuent à la nécessité de la conservation de la société. La société se protège en soumettant l’individu à des règles et ces règles ne peuvent pas prendre naissance dans les humeurs changeantes des individus, elles viennent de la société. .

Auguste Comte, dans cette même logique, admet que l’individu n’est rien, seul existe l’Humanité. L’individu est défini par sa fonction sociale et il doit assurer le bon fonctionnement de la collectivité. Il n’est estimable que dans la mesure où il est une sorte de rouage de la grande machine sociale. En bref pour Auguste Comte, il n’a que des devoirs et pas de droits. Les devoirs ont leurs fondements dans le service rendu à la société. La société consacre les devoirs en les posant comme des commandements qui transcendent l’individu et qui lui sont imposés du dehors. Cette transcendance du devoir, le religieux la voit lui comme transcendance du sacré par apport au profane. Le citoyen doit lui y voir des impératifs au service de l’Etat. Le sociologue parlera alors de transcendance de la société par rapport aux individus. Aussi peut-on admettre que le bien et l’utilité sociale coïncident. Ce qui est utile globalement à la société sera le bien, ce qui n’est pas utile, ce qui se révèle néfaste pour tous sera le mal. Il existe un consensus pour admettre en théorie que ce qui est utile globalement à la société est le bien, ce qui n’est pas utile, ce qui se révèle néfaste pour tous est un mal. La morale sera alors affaire de calcul utilitaire pour le bien de tous.

Cette interprétation de la morale a été très en vogue au XIX ème siècle. Nous avons vu pourtant toute l’ambiguïté du concept Les normes de l’utilité peuvent varier suivant la conception que l’on en donne, ouvrant directement la voix à l’opportunisme. Or concrètement, l’éthique n’est pas affaire de calculs mais de principes et de rectitude de la part de celui qui tient à des critères sûres et n’en dévie pas pour calculer une quelconque utilité. L’homme-éthique s’en tient à son principe du bien et à sa vision du bien, en essayant de régler sa conduite sur sa visionCertes, l’utilité n’est pas étrangère au bien, mais elle ne peut constituer l’essence du bien.

De plus, si la morale est d’essence sociale, le conformisme en est nécessairement la règle. Mais comment ne pas voir que justement c’est la remise en cause d’un conformisme de la médiocrité qui est justement une conduite authentiquement morale ? Le conformisme peut-être immoral, quand il entre dans une compromission avec la corruption ambiante. « Faire comme tout le monde », peut parfois impliquer être complice du mal. Nous n’avons aucune garantie, en restant en accord avec les mœurs de notre temps, de rester pour autant intègres. La grandeur morale va souvent de pair avec le conflit avec les règles établies. Prenons l’exemple de Socrate. S’il nous semble un héros de la morale, c’est parce qu’il s’élève contre Athènes et dénonce sa corruption. Le conformisme est du côté de ses accusateurs, qui ont partie liée avec les sophistes. Le plus difficile, c’est qu'en plus, le parti pris de la révolte, s’il est irréfléchi, s’il répond à des motivations égocentriques, peut ne pas être non plus du côté du bien. Tout dépend des motivations qui sont en jeu. Une révolte qui ne ferait que tomber dans un autre conformisme à rebours trahira sans aspiration au bien et à la justice : même trahison de la recherche du bien dans l’inertie du conformisme ambiant. Il est exact que la société repose sur des règles et qu’elle soumet chacun à ses devoirs. Il n’existe pas de société sans règles. Mais en même temps, la société est un théâtre de conflits d’intérêts où l’individu est déchiré entre des devoirs différents. Mon devoir de père, n’est pas mon devoir de membre d’une association, mes devoirs d’électeur sont autre chose que mes devoirs à l’égard de la communauté à laquelle j’appartiens. « Suivre la morale » c’est bien, oui mais laquelle ? Il n’y a pas de règle visible de ce que peut vouloir signifier « utilité de tous » et encore moins de consensus « social » autour de ce que l’homme doit faire ou ne pas faire. On voit aussitôt le paradoxe : comment la morale pourrait-elle venir de la société ? Comment pourrions-nous nous contenter d’obéir à la société si de toute manière elle est conflits sociaux]divisée contre elle-même Comment pourrait-elle se poser comme autorité de la morale ? C’est bien le contraire. C’est au nom de la morale que nous jugeons la société et même, c'est au nom de notre sens moral que nous éprouvons ce drame d'avoir le sentiment de vivre perdu dans un monde sans règles.

Notre sens moral précède les mœurs que nous avons autour de nous comme référence. Si nous pouvons juger moralement la société, c’est qu’en réalité la norme morale ne vient pas de la société. Il n’y a pas de consensus social évident en faveur de ce qui serait « la » morale. La société rejette l’individu sur ses responsabilités, mais le laisse aussi dans la confusion. Une morale, ce n’est pas les mœurs, tels qu’ils ont court, c’est un idéal ce qui devrait-être, si les hommes étaient moralement intègres. Les mœurs ne reflètent que l’état de fait, pas du tout à un idéal. Le bien et le mal ne peuvent pas se ramener à ce qui est bon ou mauvais selon les opinions en cours. En tant qu’homme, nous ne pouvons pas ne pas aspirer à un monde où le Bien serait la règle, ou le mal serait repoussé au loin. Une morale, c’est une manière de rattacher notre conduite à la norme du bien, ce qui suppose est une aspiration à un bien commun.



Complexité du bien et du mal



Mais une aspiration au bien n’est pas une connaissance du bien. Nous voyons bien que le fait de suivre nos impulsions, nos humeurs du moment ne nous met pas pour autant dans la direction bien. La réalité que nous rencontrons dans toutes les situations de l’expérience, c’est une complexité où le bien et le mal sont mêlés. Bien et mal sont des termes relatifs. Bien et mal n'ont pas d'existence au sens de l'existence des choses. Leur appréciation dépend du point de vue que nous adoptons. Parmi ce que nous tirons de la nature, aucune chose n’est absolument bonne, aucune chose n’est absolument mauvaise. Notre raison est limitée dans ses vues, comparée au champ d’influence immense de l’action. Comment donc pourrions-nous savoir ce qui est bien où mal? Suffit-il d'avoir de bonnes


Il est nécessaire de déterminer les formes du mal, ne serait-ce que par les conséquences de l'action Le mal peut prendre trois formes :


1) Il y a le mal physique, celui qui engendre la douleur, celui qui défigure, qui blesse dans la chair, celui qui mutile, qui tue. Toute action qui porte atteinte à l’intégrité d’un être, sème le mal et détruit. On dit en ce sens « avoir mal » au sujet d’une blessure physique.


2) Il y a le mal moral qui répand la souffrance, qui engendre l’humiliation, la honte, et même qui prend plaisir de la souffrance qu’il procure. C’est le mal de la perversion morale du goût du vice et de la corruption morale. On dit en ce sens « faire du mal ». La religion interprète le mal moral comme péché.



3) Il y a enfin le mal métaphysique qui résulte de l’imperfection de fait du monde, de l'imperfection des hommes et de l'imperfection des actes. C'est de là que vient le sentiment de malheur que nous ressentons devant les limites de la condition humaine. Il ne nous est pas difficile en ce sens d’imaginer un monde meilleur, un monde plus parfait que ce monde imparfait. Les religions judéo-chrétiennes interprètent le mal métaphysique commeattaché à la création tout entière.

Je peux essayer d'éviter d'avoir mal, de faire du mal à moi comme aux autres, essayer d'accepter les limites. Cependant, dans l'action concrète, il reste que la ] m'échappe. Personne ne peut prévoir avec certitude l’issue de toutes ses décisions et de tous ses actes. Il est possible qu’une décision donne un résultat qui soit dans l’immédiat favorable et que les conséquences en soient dramatiques et qu’elles entraînent de la souffrance. Inversement, ce qui se présente d’abord sous la forme d’un mal apparent peu fort bien se révéler par la suite être un bien. Une opération chirurgicale peut faire mal et se révéler cependant salutaire. Il est possible que ce qui est perçu par les uns comme un bien soit d’un autre point de vue un mal. Le soleil prolongé réjouit le promeneur, comme il peut désoler le paysan qui attend la pluie avec anxiété.



Comment donc savoir ce qui bien ou mal ?

On ne peut tout de même pas rester là à attendre une certitude qui nous tomberait du ciel. Il faut bien agir, il faut tous les jours prendre des décisions. Nous ne pouvons pas attendre de certitude absolue, car l’action n’attend pas. Nous sommes obligés de décider, sans avoir une évidence pleine et entière, de faire pour le mieux par rapport à ce que notre entendement est capable de connaître comme l’explique Descartes. Nous devons nous contenter parfois ce qui nous semble le meilleur, suivant une simple probabilité favorable et c’est tout. Le mieux, c'est donc de choisir ce qui nous semble le plus raisonnable. Au moins d'éviter les excès.

Nous pouvons aussi suivre des règles très générales qui sont de : Il est bien de ne nuire à personne et mal de porter préjudice à quelqu’un. Il est bon de voir dans les autres le bien plutôt que d’y chercher systématiquement le mal. Il vaut mieux ne pas chercher à reprocher à quelqu’un ses faiblesses et son mauvais comportement et plutôt porter son attention sur ce qu’il y a en lui de bon. C’est un bien d’aimer les autres et un mal de les haïr. C’est un bien que d’être généreux et un mal que de s’installer dans un état de continuelle revendication et d’être désagréable. Il est bon de dire la vérité, mais tout en ayant soin de ne pas porter préjudice à qui que ce soit. Il est indispensable de ne faire de tort à personne, c’est le moins que nous puissions faire, le mieux étant d’exercer une influence harmonieuse faite de bonté, de douceur et d’entraide.

Partons donc d'un principe simple : le bien est ce qui contribue à la promotion de la Vie, le mal, ce qui tend à la détruire et à la nier. De là un sens pour une évolution de la conscience humaine, car nous pouvons lire le progrès comme une évolution vers un plus grand bien. Il y a une évolution vers un mieux quand il y un mouvement vers une perfection plus grande, quand la douleur se convertit en joie, quand la Vie trouve le bonheur dans sa propre expansion. Mais là encore, des principes généraux ne suffisent pas, car les décisions sont toujours particulières. Cela ne m'indique pas ce que je dois faire exactement, ici et maintenant. Je peux me tromper, suivre ce que je crois être un bien en poursuivant ce qui se révèle plus tard un mal. L'important, c'est surtout que je fasse un usage intègre et conscient de la liberté qui m'est donnée. Si je suis libre de faire le pire comme le meilleur, il importe d'avoir assez de cœur et d'intelligence pour aller dans la direction du meilleur et de rejeter le pire.



* Il n'y a pas de réponse toute faite à la question de savoir où est le bien et où est le mal. La question du bien et du mal rejette directement chaque homme sur lui-même et met en cause l’usage qu’il fait de sa liberté Personne d’autre que nous-mêmes ne peut en juger. La conscience morale n’est pas une chose dont on puisse déléguer l’autorité. La décision morale ne s’accomplit pas dans la précipitation et l’impulsion irréfléchie. Il est nécessaire qu’une réflexion morale soit présente dans les circonstances de la vie pour guider nos choix.

* Nous pouvons trouver autour de nous des indications précieuses, mais il reste que notre situation d’expérience est unique, comme chaque instant est unique et doit convoquer une réponse juste, exacte, aussi exacte que la situation d’expérience elle-même. Il n’est pas facile de déterminer où est le bien. Les principes généraux ne recouvrent pas toutes les situations particulières. Mais il est indispensable de peser nos décisions devant notre propre conscience, car l'inconscience elle-même est l'autorisation donnée au pire. Pourtant, il y a une chose que nous pouvons peut-être déterminer clairement, c'est le devoir *


Source : http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/devoir1.htm


Dernière édition par Taï le 26.02.11 16:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 9:49

Merci pour ce texte relativement complet et très poussé Laurent !

Perso, je poserais simplement une question et me permettrais de cité Socrate :

- Peut-être est ce parce que les hommes se trompent sur la notion de bien et de mal que cela represente tant de questionnements ... ???

"Le mal vient de ce que l'homme se trompe au sujet du bien." (Socrate)
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 11:48

Le bien et le mal 1068129 Bonjour Physio ....

Entièrement d'accord sur ce que tu dis.....Mais il faut quand mème préciser une chose : c'est que dans un bien peut ce cacher un mal et dans un mal peut se cacher un bien...D'ou là l'intérèt de savoir en son ame et conscience...L'être humain ne simplicie pas cette question ! car bien souvent il court a sa propre perte ! Mais il y a aussi ces êtres qui cherche la lumière par tout le moyens, mais souvent ce heurte a sa propre réflexion, celle de savoir ce qu'est le bien et le mal....

Merci de l'intérête que tu as porter pour le sujet...
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 12:20

Bonjour Laurent! Le bien et le mal Icon_biggrin

J'ai lu une partie de ton texte hier....mais il était tellement long que j'ai lu le début et la fin!!! Le bien et le mal 90627
Je précise qu'il n'y a rien à voir avec la longueur de celui-ci,c'est juste mon attention qui a eu du mal à s'y tenir....(je précise car je ne voulais pas que cela soit ma perçu!lolololol)

Alors,les deux derniers paragraphes résument à eux seuls ce que je pense du bien et du mal....
Et physio à très bien résumé ce résumé (LOL) dans sa réponse. Le bien et le mal Icon_biggrin


Citation :

Entièrement d'accord sur ce que tu dis.....Mais il faut quand mème
préciser une chose : c'est que dans un bien peut ce cacher un mal et
dans un mal peut se cacher un bien
...D'ou là l'intérèt de savoir en son
ame et conscience...L'être humain ne simplicie pas cette question ! car
bien souvent il court a sa propre perte ! Mais il y a aussi ces êtres
qui cherche la lumière par tout le moyens, mais souvent ce heurte a sa
propre réflexion, celle de savoir ce qu'est le bien et le mal....


C'est ça notre destinée Laurent,se prendre des murs en pleine face pour nous faire comprendre que ce n'est pas le bon choix!!! Le bien et le mal Icon_lol
Et faire nos petites expériences qui nous apprendront la réelle notion du bien et du mal.

Il y a une petite chose qui m'a très interpellée dans ce texte mais c'est personnel....."ça se fait....ça ne se fait pas".... Le bien et le mal 747141
Nous nous réincarnons déjà avec une notion du bien et du mal de nos acquis antérieurs....et puis d'autres notions viennent s'ajouter sur ceux-ci...et je pense que c'est là qu'entre en scène notre âme et conscience....notre choix de suivre ceux-là ou non....et c'est là que l'on se dit "rien de telle que d'être soi-même"...et c'est comme cela,de fil en aiguille et de part notre compréhension que nous apprenons cette notion,de part notre ouverture de conscience....
"ça se fait....ça ne se fait pas"....ces simples mots me touchent car depuis très très petite,j'avais cette grande notion et c'était très flagrant....faut croire que j'avais déjà déjà bien travaillé! Le bien et le mal 90627

Tu as ouvert un très beau sujet et je voudrais te remercier de ta présence parmi-nous et de tes interventions toujours pleines de tendresse et d'attention....merci d'être-là Laurent! Le bien et le mal 874894
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 16:02

Le bien et le mal Ange110 Merci Sylvie aussi a toi et comme à tous d'ailleurs de votre gentillesse....

Bien sûr que la cause engendrer dans nos précedentes vies vont influencer dans le bien et dans le mal aussi de notre vie présente ici. Nous allons de vie en vie si j'ose dire pour n'en faire qu'un seul et unique avec la source...Nous allons, tous vers autres choses pour tout le temps s'améliorer toujours et toujours...Ceci et la source de toute vie, de toutes choses aussi...Comme tu dis Sylvie, son propre choix est dans la résidence du bien et du mal...Mais ici était dévellopper seulement une notion de bien et du mal.. Le bien et le mal Icon_biggrin .Bien sûr et pour tous d'ailleurs, nous avons notre propre façon de voir les choses ! ce qui implique aussi de donner son opinion personnel a toute choses sans pour autant influencer qui que ce soit : Le libre choix comme le libre arbitre d'ailleurs c'est de ce dire aussi ceci : " ça se fait....ça ne se fait pas " Là on retrouve le vrai sens de la question de son être d'ou la notion en son ame de savoir pour soit mème ce qu'est " le bien et le mal "


Le bien et le mal Icon_biggrin Quand tu dis " Alors,les deux derniers paragraphes résument à eux seuls ce que je pense du bien et du mal....
Et physio à très bien résumé ce résumé (LOL) dans sa réponse Le bien et le mal Icon_smile chose que j'ai approuver ! il me semble Le bien et le mal 90627 Bien sûr que le texte est trop longt Le bien et le mal Icon_biggrin mais franchement cela ne se résume qu'a l'intérieur de soi ! non ? Le bien et le mal Icon_biggrin

* Moi je voudrais que chaque personne qui lisent se post nous donne leur version du "bien et du mal", car comme chaque être et unique, on aura des réponses différentes : heureusement tu vas me dire Le bien et le mal Icon_biggrin et j'en serai d'accord avec toi...Pour ce encore je vais ci te donner un ptit exemple ( je ne vais pas être trop longt rassure-toi Le bien et le mal Icon_biggrin alors voilà :
Prends 10 personnes dans une salle et écrit qu'une seule phrase sur un tableau ...demande a ces personnes de résumer la phrase que tu as écrite ! tu t'apercevras qu'a la fin 8 sur 10 te donneront une version qui leur sont propre a eux mème.....La notion du mal et du bien c'est en soi que l'on le trouve....

Merci de l'intérrer que vous porter au sujet et qui je dois dire n'est pas facile mais demande aussi une certaine réflexion en soi...J'avoue ne pas prendre des sujets facile non plus mais plus il y a de la difficulter plus cela devient intérressant, car " on apprend de chacun " et ces cela qui est bien....
Le bien et le mal 874894 * Merci encore de votre gentillesse et de m'avoir aceepter parmis vous * Le bien et le mal 874894
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Sylvie
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 17:23

Chaque circonstance est différente,donc tout est au cas par cas....
Je pense que nous n'avons pas les moyens propres de se faire une idée personnelle de ce qui bien ou mal....voilà pourquoi on nous a laisser un très bel héritage....les enseignements. Le bien et le mal Icon_biggrin

Et tu sais quoi,il n'y a pas si longtemps que ça que j'ai connaissance de certain de ceux-ci et lorsque je suis tombée sur les commandements,je me suis ramassée une belle raclée! Le bien et le mal 90627
Merci mon Dieu je ne suis pas folle,je suis juste plus sage et l'amour pour moi n'est pas qu'une parole ou une monnaie d'échange!!! Le bien et le mal 874894 Le bien et le mal 874894 Le bien et le mal 874894
Mais sans le savoir,juste avec mes "ça se fait et ça ne fait pas"....j'avais une belle ligne de conduite mais qui était tellement différente que l'on me disait folle...je sortais du lot....mais moi je voulais qu'on m'aime et que l'on m'accepte,donc pendant longtemps,très longtemps,je n'ai pas été vraiment moi même (c'est le moins que l'on puisse dire!lololol).....sauf dans les circonstances où je ne me sentais pas "agressée" ou jugée.
On m'a fait mal et j'ai fais du mal....je leur ai pardonné et je me suis pardonnée car l'erreur est permise....nous ne sommes que des humains en apprentissage....aujourd'hui,je ne peux plus souffrir comme avant car j'ai compris beaucoup de choses.

Je pense en fait que le bien et le mal n'existe pas...tout est étude et expérience....et je sais que lorsque l'on vit une très grande souffrance,si nous trouvons la force de nous relever,nous en sortirons beaucoup plus grand,beaucoup beaucoup plus grand que celui "qui ne vit pas"....et ça,je ne le sais que par l'expérience.... Le bien et le mal Icon_lol et cela m'a été confirmé dans les enseignements...

Je tente du mieux que je peux (je ne suis pas parfaite!lololol) d'avoir un regard propre,une écoute propre et des gestes propres....je suis moi-même et je n'ai plus peur de parler avec mon coeur....mais j'ai encore beaucoup de travail car il y a des choses que je ne peux accepter.... Le bien et le mal 747141 Le bien et le mal Icon_lol

J'aurais pu maudire jusqu'à ma mort toutes les personnes qui m'ont blessée....mais quelle vie de souffrance et de souffrance me serais-je infligée à moi-même....au lieu de ça,j'ai compris que c'est personnes ont été de bons "professeurs" pour moi et que sans eux et sans toutes les expériences que j'ai vécues,je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui et ça....ça aurait-été très dommage pour moi! Le bien et le mal 90627 Le bien et le mal 90627 Le bien et le mal 90627

c'est que dans un bien peut ce cacher un mal et
dans un mal peut se cacher un bien.

Tu as parfaitemen
t raison,c'est une pure vérité!!! Le bien et le mal 652568
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 18:06

Sylvie a écrit:
Je pense en fait que le bien et le mal n'existe pas...tout est étude et expérience....et je sais que lorsque l'on vit une très grande souffrance,si nous trouvons la force de nous relever,nous en sortirons beaucoup plus grand,beaucoup beaucoup plus grand que celui "qui ne vit pas"....et ça,je ne le sais que par l'expérience.... Le bien et le mal Icon_lol et cela m'a été confirmé dans les enseignements...

C exactement ce que je voulais dire. En fait pour moi, le bien et le mal n'existe tout simplement pas. (Je parle de la définition globale que ces mots représentent).

Et bien sur que c pour ça que nous passons par plusieurs vies et plusieurs expériences. Ce que nous sommes aujourd'hui (dans cette vie) c ce que nous avons été ailleurs ...et souvent l'inverse de ce que nous avons faits.

Pour moi le bien et le mal ne sont que des concepts purement et simplement. Pourquoi ? Parce que ce qui est bien pour l'un peut être mal pour l'autre et vice et versa ...


Dernière édition par Physio le 06.11.09 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le bien et le mal   Le bien et le mal Empty06.11.09 18:18

Le bien et le mal Ange110 " Rien n'a rajouter dans ce que tu dis !....ce n'est que pure vérité "

* Merci de nouveau, pour tout cela ! car j'ai appris sur moi aussi ! le partage est essentiel a la vie, ainsi que la connaissance que la vie nous a apporter *

Merci d'avoir participer aux sujet ...En fin de compte quand on relis bien ! on s'aperçoit que l'on est pas tous et toutes sur la mème route, mais par contre tous et toutes se retrouvent a la fin....

* Merci beaucoup, j'aime bien quand un sujet devient ce qu'il est par lui mème ......

Mais es-ce un bien ou un mal ? Le bien et le mal Icon_biggrin Le bien et le mal 652568
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