Bonjour mes anges !!!
Voici un article que l'on me demande depuis pas mal de temps. Très attendu. lol
Je n'ai aucune idée encore au moment ou je pose ces mots de ce que je
vais bien pouvoir dire en fait. Il m'est très difficile de traduire en
mots ce que je ressens.
Nous avons tous pu le remarquer, les énergies des
derniers mois nous en ont fait voir de toutes les couleurs. Fatigue,
colère, envie de rien, on ne sait pas trop bien où se placer dans tout
cet amas de flux énergétique qui nous est tombé dessus.
Je n'ai pas été épargnée. Après
un été haut en émotions, et mes voyages en Inde et au Canada, j'ai été
mise à rude épreuve. Toutes mes convictions se sont effondrées, je
n'arrivais plus à exprimer ce que j'avais envie de dire, les mots ne
sortaient pas, et plutôt que "d'enrober les choses" avec diplomatie
comme je le fais depuis des années, tout sortait "Brut de décoffrage".
C'est ma voisine qui me l'a fait remarquer. En me disant "Y'a un truc
qui a changé chez toi depuis ton retour, tu es toujours pleine d'amour,
mais tu ne mâche pas tes mots". Loin d'être une critique, cela m'a fait
beaucoup réfléchir.
A mon retour d'Inde, j'étais énervée, très énervée, de
voir qu'il n'était pas possible de changer les choses, de me dire que
malgré mes convictions les plus profondes de faire de ce monde un monde
meilleur, je ne pouvais rien faire. Je n'avais envie de faire qu'une
seule chose, comme Bouddha, m'asseoir au pied d'un arbre et pleurer
toutes les larmes de mon corps, avec toutes ces images horribles que
mes yeux avaient enregistrées. Poulet ma meilleure amie qui habite là
bas, m'avait dit dans l'avion : "Ah il faut que je te prévienne, en
Inde, on craque au moins une fois par jour, on rit, ou on pleure,
suivant la journée". Or, j'ai tout enregistré, mais je n'ai pas craqué
une seule fois. Je suis restée debout, incapable de me gérer seule, et
suivant les pas de Poulet, par peur de me perdre moi même dans les rues
bondées et de ne plus revenir à la réalité.
Si j'avais craqué, je pense que je ne serais pas là à
vous parler aujourd'hui. C'est mon guide Raymond qui m'a tenu en "vie".
Il a pris le relais quand mon corps n'en pouvait plus, et il m'a fait
rire dans les moments les plus durs.
C'est à mon retour que j'ai craqué. J'avais le coeur
éventré, j'ai vomi de colère toutes mes tripes, comme si je me
vomissais moi même. J'étais démunie, persuadée qu'un rouleau
compresseur m'étais passé dessus et incapable de trouver l'embout pour
me regonfler.
J'avais dit avant de partir que mes cartes annonçaient
ma mort là bas. Ça a bien fait rire tout le monde, parce que j'avais
dit "je vais mourir et revenir cinq minutes après..." lol Je pensais à
une NDE ou un truc dans le genre. Je n'ai pas fait de NDE, mais je
pense que j'ai laissé là bas une partie de moi. Je suis morte un peu en
Inde, l'ancienne "moi" est morte. J'ai gardé ce qui devait être gardé,
mais j'y ai laissé le reste.
J'ai trouvé au Canada comment renaître. En rencontrant
des personnes formidables, en déposant quelques énergies par ci par là,
au hasard de mes rencontres. Comme cette femme qui est venue s'asseoir
à côté de moi, sans savoir pourquoi, et m'a parlé pendant deux heures
sur un banc, sans même savoir que j'étais médium. Elle m'a expliqué
qu'elle avait vu Dieu dans les nuages un jour, et qu'elle ne l'avais
jamais dit à personne, sauf à moi, ce jour là. Elle avait juste envie
de parler, et moi j'étais là, à boire mon café "jus de chaussette" et
à me demander pourquoi je m'étais perdue à errer toute l'après midi
dans les rues de Montréal pour atterrir devant une salle de spectacle.
J'ai trouvé ma réponse. Je devais être là, à ce moment précis, pour que
cette femme me parle, pour aller au spectacle ensuite, et pour pouvoir
me rendre compte que tout ce que je fais à une utilité. Même si en
apparence, je ne fais rien.
Si c'était le cas au Canada, alors en Inde, c'était pareil. Tout a une raison. Quelle que soit cette raison.
C'est à mon retour du Canada que j'ai compris l'ampleur du mot "Eveil".
Cet éveil dont on me parle depuis longtemps, cette chose impalpable que
je suis censée recevoir, comme une prise de conscience que mon âme
pourrait assimiler, pour ensuite la ramener ici bas. Je n'avais jusque
là pas entrevu réellement que c'était possible. Mais à mon retour, j'ai
percuté. "Ils m'y préparent". De la façon la plus brute qui soit
certes, mais ils me connaissent et savent que j'ai besoin de comprendre
par moi même. J'aurais beau lire tous les livres possibles, si je n'ai
pas expérimenté, tout ne restera que théorique.
Et c'est ce qu'il se passe pour
tout le monde. Les énergies font comme les vagues du plus agité des
océans. Comme des tsunamis qui nous submergent. Nous envoient rouler
sur les récifs, nous écorchent au passage, et nous devons nous relever,
malgré tout. Parce que l'homme et l'humanité toute entière pense que
c'est comme ça que nous apprenons les leçons, parce nous pensons tous
que c'est dans la souffrance que nous apprenons plus vite, et que nous
assimilons.
Mais ce n'est pas la souffrance qui m'a fait apprendre, c'est la beauté.
C'est tous ces petits moments qui m'ont redonné vie. Avec la souffrance
seule, je n'aurais rien appris. Je serais restée sur le "pourquoi" et
la victimisation. Mais après l'orage, vient un arc en ciel.
C'est ce que les énergies de ces
derniers mois nous apprennent. Sortir la tête de l'eau, après avoir été
plongé dans un vortex interminable, ou tout s'accélère, ou l'on perd
pied, où l'on se retrouve au fond de l'eau sans air. C'est à ce moment
là que l'on donne l'à-coup qui va nous faire remonter à la surface,
pour ne plus jamais redescendre. C'est cette remontée qui est belle,
laisser le fond de l'eau loin, derrière nous, pour se redonner vie et
comprendre que nous n'avons plus besoin de couler à nouveau.
Nous sommes tous en ce moment
dans ce vortex. Tout va plus vite, on ne sent plus le temps passer,
tout file entre nos doigts. Des changements s'opèrent, on "switche" de
la peur à l'amour. Parce que la peur ne nous sert plus. Parce qu'il ne
lui reste plus de place, hormis celle que nous lui accordons. Et si
nous ne lui en accordons aucune, c'est l'amour qui prend le relais.
C'est forte de cette
compréhension nouvelle que je me dis que oui, mon éveil est possible.
Et l'éveil de tous est possible. Parce que nous allons nous sortir de
ce vortex, les uns après les autres, et que nous allons laisser
derrière toutes les anciennes énergies qui nous retiennent et ne nous
sont plus d'aucune utilité. C'est un nettoyage qui s'opère, pour le
bien de tous, parce qu'il était temps de le faire, et parce que rien ne
tient plus debout. Sauf l'amour.
Parce que lorsqu'une porte se ferme, il y a toujours
une fenêtre ouverte pour laisser passer le soleil. Et ils ne font que
nous montrer cette nouvelle ouverture et les rayons qui passent au
travers. Nous pouvons tous la voir, il suffit de le vouloir.
Ne voyons pas ces énergies comme des freins, comme des
boulets qui traînent à nos pieds, voyons les comme des rails qui ne
déraillent pas et nous montrent la route à suivre.
Je vous accompagne avec joie sur ce chemin, prenez ma main !
@ bientôt quelque part mes anges
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