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| | La Marée | |
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Auteur | Message |
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cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: La Marée 13.10.10 7:38 | |
| Rappel du premier message :Bonjour à toutes et tous, souvent, avec un esprit cartésien, on nous dit que la marée est un phénomène physique. La marée dépend des lois de l'attraction, des phases de la lune,... Ceci m'a fait pensé à une légende que l'on raconte encore dans certains coins de Belgique, histoire que j'ai compté plusieurs fois à des gens soucieux de connaître les légendes de Belgique. Il était une fois (beaucoup d'histoires commencent comme cela), une sirène, elle aimait venir sur le bord de l'eau, presque à hauteur des hommes, mais elle ne pouvais pas se montrer, c'était pour elle le soucis, mais toujours avant 21h00, son père, le roi de l'Atlantide ne voulait pas qu'elle y aille, prétendant que les hommes étaient méchants et égoïstes. Mais elle n'en faisait qu'à sa tête, son père lui demandait toujours de ne pas y aller seule, d'aller avec une escorte, mais elle ne voulait pas, un jour, un marin pêcheur l'attrapa dans ces filets, elle avait beau crier, elle devint l'attraction de la ville et sur la plage, des tas de pêcheurs se rassemblaient pour satisfaire la curiosité. Une sirène, on l'a mis dans un aquarium qui était assez grand pour qu'elle puisse vivre, mais c'était pour elle une prison, mais son père, inquiet de ne pas la voir revenir, forma son armée et monta sur la plage pour chercher sa fille, mais le roi de l'Atlandide ne la voyait pas, évidemment, les hommes l'avait déjà embarqué pour son aquarium. Depuis ce temps, le roi vient pleurer sa fille sur les bords des plages, et à chaques fois qu'il vient, il fait monter la mer et quand il repart, la mer redescend avec lui, c'est pourquoi, une fois par nuit et une fois par jour, nous avons la marée montante et descendante ( le flux et le jusant). | |
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Auteur | Message |
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mjo le Sage
| Sujet: Re: La Marée 19.10.10 7:18 | |
| merci cocmos mjo | |
| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: La Sainte Ostie. 20.10.10 6:27 | |
| Bonjour à toutes et tous, voici une petite histoire de la province du Limbourg en Belgique. Il y a bien longtemps, au quatorzième siècle, vivait un chapelain. Un jour, il fut appelé pour porter les derniers sacrements à un habitant de Viversel qui était à l'article de la mort. Arrivé près du malade, il déposa sur un table les vases sacrés où se trouvait la sainte hostie. Il la laissa malencontreusement sans surveillance, et des hommes qui étaient là la touchèrent de leurs mains impures et sans aucun respect, à l'insu du chapelain. Quand le chapelain voulut donner les saints sacrements au malade, il s'aperçut que la sainte hostie était couverte de sang! Les gouttes qui en découlaient avaient même transpercé le linge sur lequel elle était déposée, ainsi, le sang, le linge et l'hostie adhéraient ensemble... Constatant les conséquences de son manque d'attention, le chapelain tenta de n'en rien laisser paraître et ramena la sainte hostie dans cet état miraculeux dans son église de Viversel où elle resta pendant cinq jours. Ne sachant si la sainte hostie devait être conservée toute sanglante, ni si ce miracle surprenant devait rester caché ou être porté à la connaissance des fidèles et proposé à leur vénération, le chapelain alla demander conseil à son pasteur de l'église-mère de Lummen. Celui-ci l'envoya à son tour chez un homme, qui par son savoir et ses vertus était digne de considération et de confiance: le pieux et sage Simon, moine de l'abbaye d'Aulne. A peine était-il arrivé dans la lande silencieuse, à quelque distance de la chapelle, que Dieu commença à dévoiler par des miracles l'abondance de ses bienfaits: un troupeau de moutons se jeta à genoux et montra des signes de respect et d'adoration au Dieu caché qui passait. Les innocents agneaux de la lande purent ainsi les premiers témoigner leur vénération envers le divin agneau qui enlève les péchés du monde. Ensuite, alors que le prêtre approchait d'Herckenrode, les deux cloches de l'abbaye se mirent à sonner d'elles-mêmes, et à son entrée, des religieuses entonnèrent le début de la sainte messe ainsi: " Maintenant je sais pourquoi le Seigneur a envoyé son ange ". Profondément ému, le chapelain résolut de placer sur l'autel son trésor caché. A son arrivée, le moine d'Aulne, appelé Adam, qui chantait la sainte messe, et qui se trouvait à l'autel, se retourna et s'agenouilla sans rien savoir de ce qu'il avait apporté. A ce moment, le Divin Sauveur se montra d'une façon apparente sur l'hostie miraculeuse: Jésus-Christ apparut sous forme humaine, couronné d'épines resplendissantes. Tous les assistants furent transportés d'étonnement et une femme possédée de l'esprit malin fut délivrée. | |
| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Quentin et la mouche. 21.10.10 6:09 | |
| Bonjour à toutes et à tous, voici une légende du Brabant Flamand. Il y a bien longtemps, dans la ville de Leuven, vivait un forgeron. Le brave homme avait un fils prénommé Quentin. Enfant, Quentin connaissait déjà les rudiments du métier de forgeron, et, devenu un jeune homme, il devint expert dans la confection de fers à cheval, d'épées, mais aussi d'objets qui relevaient du domaine de l'art. Son père se réjouissait de voir que Quentin prendrait facilement la relève. Quentin n'envisageait d'ailleurs pas d'autre avenir: il avait acquis une habileté manuelle peu commune, et, surtout, un grand amour pour la lumière hésitante des flammes. Quand sa journée de travail était terminée, il s'asseyait sur un banc, devant la forge de son père, et regardait passer les gens. Quentin aimait beaucoup les observer. Un jour, ses yeux se posèrent sur une jeune fille et ne purent plus s'en détacher tant elle était merveilleuse. Bien vite, son coeur ne battait plus que pour elle, à tel point qu'il se postait chaque jour sur le banc pour avoir le bonheur de la voir passer. Les jours où elle ne passait pas, Quentin était d'humeur triste et morose, il battait le fer avec rage. Mais quand il l'apercevait, son coeur était empli de joie et de bonne humeur. N'osant pas l'aborder, il décida de la suivre pour savoir où elle habitait. Son désespoir fut immense quand il apprit qu'elle était la fille d'un peintre célèbre de la ville: jamais il n'aurait les moyens d'épouser une riche héritière... Quentin se mit alors à dépérir... Un jour pourtant, son tourment, sa rage aussi, étaient si grands qu'il décida de se faire engager chez le peintre célèbre en tant qu'ouvrier pour mélanger les couleurs: c'était le seul moyen de côtoyer Magdeleine, sa bien-aimée. Le père de Quentin trouva cette idée absurde: - Cette Magdeleine n'est pas une fille pour toi, elle est d'ailleurs fiancée à un jeune peintre de talent qui travaille dans l'atelier de son père. Et puis tu as un bon métier, il y a des tas d'autres filles qui seraient prêtes à faire ton bonheur! Mais Quentin suivit son projet. Les conditions de travail étaient bien difficiles, mais ce n'était rien en échange de la voir, elle, chaque jour. De plus, il apprenait beaucoup: il observait son maître et ses apprentis travailler, et, bientôt, les lois de la perspective et la recherche de la lumière n'eurent plus de secrets pour lui. Pour s'exercer, Quentin dessinait sur les murs de sa chambre, le visage de Magdeleine... Un jour, elle entra en pleurs dans l'atelier: elle avait surpris son fiancé en train d'en courtiser une autre. Ne parvenant pas à la consoler, son père décida finalement de renvoyer cet apprenti qui, pourtant, travaillait si bien. Dans ses sanglots, Magdeleine avait laissé tomber son mouchoir. Quentin s'empressa de le ramasser et fut récompensé par un sourire de la jeune fille qui lui réchauffa le coeur. Une place d'apprenti était donc disponible. Quentin se proposa, argumentant qu'il avait eu déjà bien le temps d'observer l'art de peindre, et qu'il avait profité des conseils donnés aux apprentis par le maître. Il ajouta: - J'aimerais beaucoup reproduire les ombres et les lumières que j'ai regardées tant de fois quand je travaillais dans la forge. Mais le grand peintre refusa de " laisser gâcher ses belles toiles par un broyeur de couleurs ". Ne s'avouant pas vaincu malgré les nombreux refus qu'il essuyait chaque fois auprès de son maître, Quentin continua à s'exercer en cachette sur les murs de sa chambre. Un jour, s'estimant prêt à montrer de quoi il était capable, Quentin se mit au travail dès l'aube. Il avait choisi de travailler sur le tableau préféré de son maître, celui qui représentait " l'Annonciation ". La Vierge peinte sur cette toile ressemblait d'ailleurs étrangement à Magdeleine. Alors que toute la maisonnée dormait encore, Quentin s'affaira pendant plusieurs heures devant ce tableau. A peine entré dans l'atelier, son maître poussa de grands cris: une mouche s'était posée sur le nez de la Vierge Marie! Il essaya par tous les moyens de la faire s'envoler, mais rien n'y faisait: la mouche restait inébranlable. Alors, le grand peintre s'approcha de plus près... Quel ne fut pas son étonnement quand il se rendit compte que cette fameuse mouche n'était pas vivante, mais peinte avec une telle précision qu'on pensait pouvoir la prendre entre ses doigts! Sa colère n'en fut que plus grande: - Qui a osé porter la main sur le tableau dont je suis le plus fier? J'exige que celui-là se dénonce immédiatement sous peine d'être chassé de la maison sur le champ! Inutile de vous dire que Quentin n'en menait pas large... Il se dénonça pourtant: - C'est moi maître, je l'avoue humblement. Il me fallait absolument prouver que j'étais moi aussi capable de reproduire le monde sur une toile. Maintenant, faites de moi ce que vous voudrez... Le maître s'adoucit et, reconsidérant l'oeuvre, reconnut que Quentin avait largement prouvé son talent. Il prit donc le jeune homme comme apprenti tout en lui prédisant une brillante carrière de peintre. Quentin était aux anges! Son bonheur fut parfait quand il s'aperçut qu'il avait déjà conquis le coeur de Magdeleine: la jeune fille avait été touchée par la ferveur et la douceur qu'elle avait lues dans le regard du serviteur, elle était déjà amoureuse de lui. Le maître peintre ne fit d'ailleurs aucunes difficultés à leur mariage: Quentin était en effet devenu son élève préféré. Leurs noces furent donc célébrées avec faste. Quentin devint un peintre renommé et Magdeleine fut l'une des plus grandes admiratrices de ses oeuvres. Dans la bonne ville de Leuven, les gens disent qu'ils vécurent très heureux ensemble, et que s'ils ne sont pas morts, leur bonheur est encore parfait aujourd'hui... | |
| | | mjo le Sage
Pays : Localisation : Dans mon monde
| Sujet: Re: La Marée 21.10.10 8:50 | |
| magnifique, cosmo ! une histoire qui finis bien, j'aime. | |
| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Re: La Marée 22.10.10 6:51 | |
| Bonjour à toutes et tous, petite légende d'Anvers. Vers le 18ème siècle, des soldats français étaient de passage à Wavre-Notre-Dame. Sur le chemin, ils perdirent la caisse du corps de troupe, c'est-à-dire un trésor. Quand les autorités s'en aperçurent, les soldats furent renvoyés dans cette ville: ils devaient retrouver cette caisse car elle contenait des richesses. Le paysan de " Slaapt in 't Stro ", c'était le nom de sa ferme, chez qui les soldats avaient laissé la caisse, l'avait cachée sous un tas de fumier afin que personne ne la trouve, il voulait tout garder pour lui. Et les malheureux soldats ne la trouvèrent pas. Pour cette faute, ils furent exécutés. Le fermier était donc riche. Pourtant ses affaires n'allaient pas bien: chacune à leur tour, ses bêtes mouraient dans l'étable. Se doutant que tout cela était la conséquence de son méfait, le paysan finit, à contre coeur, par se confesser au curé. Et le curé lui dit: - Prenez une mesure de froment et comptez les grains. Ensuite, rendez autant de pièces d'or que vous avez compté de grains à la caisse de l'armée. Ce qui reste du trésor, consacrez-le aux bonnes oeuvres. Mais le paysan était très avare, il ne suivit donc pas les conseils du curé. Mal lui en prit, car, à partir de ce jour, et ce, tous les cent ans, un char infernal attelé de quatre chevaux de feu et mené par une femme s'est mis à tourner près de l'étable et sur le faîte du toit. Mais surtout, certains jours, surtout ceux où il y avait de la tempête, des événements étranges se passaient à la ferme: des choses effrayantes venaient hanter la maison, la bâtisse était pleine de hurlements, les portes claquaient violemment, des vaches étaient retrouvées mortes, leurs deux cous emmêles dans une seule chaîne... Mais le fermier était tellement avare que, jamais, malgré tout cela, il ne s'est décidé à rendre le trésor... | |
| | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| | | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: La France 23.10.10 6:24 | |
| Bonjour à toutes et tous, après avoir fait la Belgique, en recherchant dans mes bouquins hier soir, j'ai retrouvé un livre de légendes françaises, je vais essayer, tant bien que mal de vous les écrire, bonjour à nos amis et amies français et c'est parti pour un petit tour de France, non pas à vélo, mais en légendes. La bête blanche (légende de Picardie). N'avez-vous jamais entendu, un soir ou tôt le matin, en revenant du village un bruit suspect dans le champ bordant le chemin emprunté ? N'avez-vous jamais cru voir ou réellement vu une ombre blanche se faufiler entre vos jambes ? Alors que la nuit n'était pas encore tombée, un brave homme s'en revenait de la ville où il avait été voir quelque parent. Tout encore à ses pensées, aux joyeuxseries échangées et au souvenir de la délicieuse tarte aux pommes goûtée cet après-midi, il marchait d'une allure vive et insouciante. Tout à coup il perçut un bruit dans le champs qui bordait la route. Sûrement un faisan ou un rat, se dit-il. Mais le bruit s'accentua. L'homme pensa à une bête plus grosse, un renard peut-être… Soudain le bruit se fit entendre de l'autre côté de la route. L'homme se senti encerclé, le bruit provenant en alternance de gauche puis de droite, encore et encore… C'est alors que surgit une grande bête blanche d'entre ses jambes ! Il ne l'avait point vu venir et ne savait si elle était venue de gauche ou de droite… Il accéléra sa marche pris d'une frayeur que l'on peut comprendre et se dirigea vers son village. Mais la bête allait et venait, se faufilant entre les pas de l'homme sans pour autant en gêner sa marche. L'homme qui s'était muni d'un bâton pour s'aider dans son voyage se servit de celui-ci comme d'une masse et se mit à vouloir assommer la bête. Mais au plus vite il frappait, au plus rapide elle échappait ! Le manège continua ainsi jusqu'à l'entrée du village, où l'homme essoufflé de par sa marche forcée et ses tentatives échouées d'assommer la bête, vit avec une stupéfaction sans égale, l'étrange animal blanc se transformer sous ses yeux en un homme ! Aussitôt la transformation faite, l'homme disparu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire à l'autre bout du village ! Tour de lutins ? Bête diabolique ? Le témoin de la scène s'en retourna très vite chez lui et du faire appel à quelque boisson de celle que l'on nomme " esprits " pour s'en remettre… | |
| | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| Sujet: Re: La Marée 23.10.10 7:16 | |
| Merci Cosmos pour tes recherches et tes trouvailles !! J'adore !! | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| | | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Re: La Marée 24.10.10 6:39 | |
| Bonjour à toutes et tous, voici encore une légende, de France. Le lac des damnés. (Normandie) On raconte qu'il y a bien longtemps existait près de Flers un couvent où les moines étaient renommés pour leur bonté et leur piété. Ils ne rataient jamais une prière ou une louange à Dieu. Hors, les années passant, le petit monastère s'enrichit de plus en plus et avec l'argent disparut la piété. Les moines ne pensaient plus qu'à s'empiffrer et allèrent même jusqu'à détrousser les pauvres paysans ou les inconscients voyageurs qui osaient s'aventurer sur leurs terres… Et ne parlons même pas du sort qu'ils réservaient aux jeunes jouvencelles qui osaient s'approcher du couvent ! Elles y perdaient souvent leur honneur par les vilaines facéties des moines sans scrupules. Une nuit de Noël, les moines étaient à fêter la naissance du Sauveur à leur façon. Ils mangeaient, échangeaient pâtés et pain blanc, tartes et gigots, bières et vins… Lorsque tout à coup, ils entendirent sonner les cloches pour la prière. Hors tous les moines étaient rassemblés en la salle à manger et de toute façon, les cloches n'avaient plus sonner depuis belle lurette ! D'abord effrayés par ce son les rappelant à l'ordre, ils l'oublièrent bien vite et se précipitèrent à nouveau sur les mets délicieux. Les cloches se mirent à sonner de plus en plus fort. Un des moins blasphéma alors quelque chose et au moment même un éclair foudroyant tomba sur le monastère ! Le lendemain, quelques paysans qui avaient entendu un énorme fracas durant la nuit, se rendirent sur les lieux où normalement ils auraient du trouver la bâtisse des religieux. Mais en lieu et place du couvent s'étendait maintenant un lac aux eaux noires et silencieuses. Les gens du pays racontent souvent que la nuit de Noël, si l'on tend l'oreille du côté du Lac des Maudits, on entend le son des cloches rappelant la malédiction ! | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| Sujet: Re: La Marée 24.10.10 7:26 | |
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| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| | | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| Sujet: Re: La Marée 24.10.10 8:21 | |
| Moi aussi Cos je voudrais beaucoup de réponses pour tout comprendre!LOLOLOLOL Je te remercie pour ces histoires et pour tout le temps que tu y passes et je précise que cela doit rester un plaisir pour toi de partager et jamais une obligation! Nous t'aimerons toujours autant même lorsque tu n'auras plus de légendes à nous retranscrire! Bonne journée,j'irai voir ça dès que possible mais n'oublie pas que je ne suis pas une encyclopédie ambulante même si j'aimerais bien!looooooooooool | |
| | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| | | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: La marée 24.10.10 11:11 | |
| Bonjour à toutes et tous. Sylvie et Etoile, cela reste un plaisir, comme disait mon papa, on en a tellement mit dans ta tête qu'il en faudrait des rames de papiers pour tout retranscrire. Sylvie, tu n'as pas la science infuse ??? Je te rassure, personne ne l'a. Je sais que ce forum m'apporte beaucoup, toi, Source, Caline, Physio,... Vous êtes des gens formidables, quand il y avait un trou dans mon coeur, une dame m'a guidé vers ce forum et depuis, ce forum fait parti de mes favoris, tout en n'oubliant pas aussi la vie réel. Mais, comme je l'ai déjà peut-être dit, ce forum est, pour moi, comme une famille. On partage, on explique et toujours dans le respect, je souhaite longue vie à ce forum et à ces membres. | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| | | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Ys l'engloutie. 25.10.10 6:19 | |
| Bonjour à toutes et tous, voici une légende de Bretagne. Asseyez-vous tranquillement et lisez-là, elle est superbe. Il y a de ça bien longtemps vivait en Cornouaille un roi qui n'avait qu'une unique fierté : sa fille. Par amour pour sa fille, le roi Gradlon le Grand fit bâtir une cité merveilleuse. Lelégendaire Ys. La ville avait la particularité de se situer en-dessous du niveau de la mer. Une forte digue la protégeait des assauts de l'océan. Son port était séparée du large par un système ingénieux d'une écluse dont seul le roi avait le pouvoir d'ouvrir et de fermer. Mais la fille du roi, Dahut, passionnée des cultes anciens voués aux dieux celtiques, en voulait beaucoup à l'évêque de Quimper d'avoir banni les coutumes et croyances anciennes. La princesse désirait que sa ville soit colorée de fêtes et pour cela, Ys devait devenir puissante. Et pour bâtir cette puissance, rien ne vaut la richesse… Dahut dota ainsi la ville d'Ys d'un puissant dragon qui attaquer tous les navires marchands passant au large de la ville. Les richesses s'accumulaient et le pouvoir monta très vite à la tête de l'impétueuse princesse. Amusée des fêtes païennes qu'elle rétabli en son royaume, Dohut s'inventa un jeu cruel mais qui n'était pas dépourvu de plaisir. Chaque soir voyait arrivé un amant qui était obligé de porter un masque de soie. Petite exigence coquine, pensez-vous ? Que nenni ! Le masque était magique et dès les premières lueurs de l'aube se transformait en griffes de métal ! Les pauvres amants ne survivaient pas à ce massacre et leurs corps étaient précipités du haut d'une falaise dans la mer. Survint un jour un amant qui offrit tant et tant de plaisir à la princesse que celle-ci tomba éperdument amoureuse de l'homme. Lui ôtant son masque pour éviter qu'il ne subisse le même sort que ses prédécesseurs, elle lui avoua cet amour subit. Hors, l'amant en question n'était autre que le diable que Dieu avait envoyé à Ys pour punir les infidèles. Il parvint à convaincre Dohut de s'emparer des clés de l'écluse et de l'ouvrir. Aveuglée par son nouvel amour, Dohut s'exécuta et abattit par là la malheur sur la ville d'Ys. L'eau la submergeait en des vagues monstrueuses lorsqu'apparu Saint Gwénolé qui permit au roi Gradlon de monter sur son cheval marin pour atteindre le rivage. Le cheval avait beaucoup de mal. Beaucoup trop et les deux hommes se rendirent compte que c'était parce que Dohut s'était accrochée à lui. Mais le poids était de trop pour l'animal et Saint Gwénolé ordonna au roi de lâcher sa fille, cause de tous les malheurs. Le roi dû l'abandonner et parvint ainsi à être sauvé. Lorsqu'il atteint le rivage, il eu un dernier regard pour sa ville somptueuse qui disparaissait sous les flots... On raconte qu'aujourd'hui, des pêcheurs entendent parfois sonner les cloches de la légendaire cité d'Ys. Et les gens prétendent qu'un jour la ville renaîtra dans toute sa beauté. | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| | | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| Sujet: Re: La Marée 25.10.10 6:54 | |
| Effectivement elle est superbe !! Merci Cosmos. | |
| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Sans 25.10.10 6:56 | |
| Bonjour à toutes et tous, Demain, ce sera un jour sans légende, j'ai beaucoup à faire, mais comme je l'ai dit hier, je traduis ces légendes à partir d'un livre en Néerlandais, la suivante et beaucoup plus compliqué à traduire, je passerais ma matinée de demain à trouver les mots justes. | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| Sujet: Re: La Marée 25.10.10 8:04 | |
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| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Jean Sans Peur 27.10.10 5:53 | |
| Bonjour à toutes et à tous, voici une légende qui nous vient du Limousin. Un sonneur de cloches en Limousin avait un fils qui ne craignait ni homme ni diable. Il n'avait jamais connu la peur. On le surnommait Jean-Sans-Peur. Un jour le curé du village lui dit qu'il était grand temps qu'il prenne une épouse mais Jean lui répondit aussi vite qu'il ne se marierait pas avant d'avoir connu la peur. Le curé s'arrangea alors avec le père de Jean pour lui faire bien peur. Ils accrochèrent un mannequin effrayant au-dessus de la porte de l'église. Le père de Jean prétexta la fièvre et demanda à son fils d'aller sonner les cloches à sa place. Jean s'en alla vers l'église, en ouvrit la porte et comme il était prévu, le mannequin lui tomba dessus. Mais Jean n'eut aucune frayeur et au contraire, avec calme il saisit le mannequin et l'envoya avec force atterrir démembré à quelques mètres de là. Voyant leur tour raté, le père et le curé allèrent le lendemain placer les statues des saints en-dessous des cloches afin d'effrayer Jean. Le père prétendit que la fièvre n'était toujours pas tombée at que Jean devait encore une fois le remplacer. Jean s'exécuta et lorsqu'il pénétra dans le clocher, il cru que les statues étaient des bandits, leur ordonna de descendre mais en l'absence de réponse de ceux-ci, il saisit leurs pieds et les envoya balader. Malheureusement, l'une des statues en allant se briser contre le sol rencontra le corps du curé, qui observait la scène voulant voir s'effrayer le jeune Jean. Devant la mort du curé, Jean ne put que fuir du village de peur de se voir pendu pour meurtre. Plus tard il pénétra une région en pleurs. La raison était que la belle princesse allait être dévorée par le diable. Jean se rendit au château où la belle jeune fille attendait le démon. Lorsque ce dernier apparu, il le défia aux cartes. En cours de partie, le diable laissa tomber par terre une carte et ordonna à Jean de la ramasser. Mais Jean s'y refusa et ordonna à son tour au diable de ramasser la carte. Le diable se baissa pour la ramasser et Jean en profita pour lui mettre sa canne sur le cou. Contre sa vie le diable du lui promettre de laisser la princesse tranquille. Pour le remercier le roi proposa à Jean de se marier à sa fille mais Jean du décliner l'offre car il n'avait toujours pas connu la peur… Il se remit donc en route et parvint dans une autre région qui était, elle aussi, en pleurs. La raison en était que la belle princesse allait être dévorée par le diable. Jean se rendit au château où la belle jeune fille attendait le démon. Lorsque ce dernier apparu, il le défia cette fois-ci à la couture. Le diable laissa tomber par terre son dé et ordonna à Jean de le ramasser. Mais Jean s'y refusa et ordonna à son tour au diable de ramasser le dé. Le diable se baissa pour le ramasser et Jean en profita pour lui mettre sa canne sur le cou. Contre sa vie le diable du lui promettre de laisser la princesse tranquille. Pour le remercier le roi proposa à Jean de se marier à sa fille. Il faut dire que cette princesse était encore plus belle que la première mais Jean du décliner l'offre car il n'avait toujours pas connu la peur… Alors le roi, qui était un malin, l'invita au moins à goûter ses plats délicieux à un banquet donné en son honneur. Le roi ordonna à ses cuisiniers de remplir le gâteau du dessert avec des alouettes. Arrivés au desserts, les convives demandèrent au jeune héros de découper le gâteau fait en son honneur. Lorsqu'il entama le gâteau, les alouettes s'envolèrent en de grands cris et Jean s'évanouit de peur ! C'est ainsi qu'il put se marier avec la belle princesse. Et ils vécurent très heureux et eurent beaucoup de petits gamins d'une franchise et d'une hardiesse bien rares… | |
| | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| Sujet: Re: La Marée 27.10.10 19:07 | |
| roooooooooooooooooo !! c'est y mimi comme légende !! Merci Cosmos !! | |
| | | cosmos1 Le Pédagogue
Pays : Localisation : Binche Humeur : Bonne
| Sujet: Hans-Trapp 28.10.10 5:57 | |
| Bonjour à toutes et tous, légende d'Alsace. "La puissance mène au mal, le mal au péché, le péché au châtiment" Il y a bien longtemps, au cœur de l'Alsace vivait un homme puissant et riche. Son nom était Jean de Trapp. On le disait avide de pouvoir et voué au Mal. Sa vie n'était que débauches et charmes sataniques. Hors un jour, le méchant homme s'empara des richesses de l'Abbaye de Wissembourg. Le Pape ne pouvait laisser un tel crime impuni. Le mécréant fut sur le champ excommunié. Cela n'aurait été sans mal pour l'adorateur de satan qu'était ce jean de Trapp, si l'excommunication n'avait été suivie du rejet de la population entière du pays. Repoussé de partout, il se retira en haut du mont Geisberg. Là, il s'enlisa encore plus solidement dans le Mal et se mit à rêver de chair humaine… Non pas pour la connaître mais pour la manger ! L'affreux bonhomme devenait complètement obsédé par cette envie de mordre à pleine dents dans un bras, une jambe, un dos ou une cuisse d'homme ! Hors il se fait que par une belle journée, il vit non loin de son repaire, un jeune pâtre d'une dizaine d'années. Le monstrueux sorcier se mit à saliver à n'en plus finir en pensant que la chair du jeune garçon devait être tendre et délicieuse. Il s'approcha sans bruit du jeunot, le transperça de son épée et l'emmena à l'intérieur de son repaire. Là, il le découpa en petits morceaux et les fit rôtir. Mais au moment même de goûter son premier morceau, Dieu ne pouvant rester sans rien faire devant cette abomination le frappa de sa justice en le foudroyant ! Mais l'histoire s'achèverait bien mieux si on ne l'avait vu depuis hanter la région d'Alsace sous l'apparence d'un épouvantail… Alors, amies, amis, prenez garde à ne pas vous promenez seuls, la nuit, en ce beau pays d'Alsace… Prenez garde de ne point vous voir transformer en rôtis ou en steaks bien cuits et de servir de repas au légendaire Hans-Trapp ! | |
| | | Etoile Cartomancienne/Co-Modérateur
| Sujet: Re: La Marée 28.10.10 6:48 | |
| ohoh.... va falloir se méfier des épouvantails maintenant.... Merci Cosmos !! | |
| | | Sylvie Admin
Pays : Localisation : Entre-deux.... Humeur : positive... ;o)
| Sujet: Re: La Marée 28.10.10 7:16 | |
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| | | | La Marée | |
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