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 Les légendes chinoises.

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2 participants
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cosmos1
Le Pédagogue
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cosmos1


Pays : Belgique
Localisation : Binche
Humeur : Bonne

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MessageSujet: Les légendes chinoises.   Les légendes chinoises. Empty06.04.11 7:22

Bonjour à toutes et tous, je me relance dans les légendes. Après le Japon, c'est la visite de la Chine que je vous propose de découvrir.


Ne connaissant pas trop les légendes, elles seront extraite d'un site : http://www.europalingua.eu


Le cruel empereur et la femme fidèle

La famille Meng habitait juste à côté de la famille Zhang. Leurs jardins se touchaient et seul un mur de pierre les séparait. Une année, les Meng plantèrent une courge le long du mur. Les Zhang de leur côté plantèrent eux aussi une courge le long du mur. Les plantes grandirent, se développèrent et grimpèrent dans les interstices des pierres pour arriver au sommet où elles se rencontrèrent et ne formèrent plus qu’une seule et même plante.

La floraison fut magnifique et d’une fleur naquit un fruit exceptionnellement gros. Arrivé à maturité, d’un joli jaune d’or, la famille Meng décida de le cueillir. La famille Zhang eut la même idée. Une querelle s’ensuivit entre ces deux familles qui avaient vécu en bonne intelligence depuis des années. Pour venir à bout de cette querelle, les deux familles décidèrent finalement de la couper en deux parties égales. Lorsque la courge fut coupée, quelle ne fut pas la surprise des Meng et des Zhang de voir en son cœur une adorable petite fille. Les deux familles décidèrent de l’élever en commun et elle recu le nom de Meng Zhang.

Cette histoire se déroulait pendant le règne de l’empereur Shi Huang resté célèbre par son injustice et sa cruauté. Il vivait dans la crainte des Huns des envahisseurs qui ne lui laissaient pas de répit et entraient toujours par le Nord du pays. Las de leurs invasions incessantes, l’empereur décida de construire un mur tout le long de la frontière Nord de la Chine. Hélas ! les architectes n’étaient guère brillants et à peine avait-on terminé une partie du mur qu’une autre s’écroulait. Les années passaient et jamais le mur n’était terminé.

Un jour, un sage du royaume vint trouver l’empereur et après s’être incliné respectueusement devant lui il dit : " Sire, on ne peut construire un mur devant s’étendre sur dix mille lieues de longueur sauf si dans chaque bloc d’une lieue on enferme un homme. L’esprit de l’homme veillera alors sur ce bloc et le mur deviendra indestructible. " L’empereur qui ne se souciait guère de son peuple trouva l’idée excellente et suivit l’idée pleine de sagesse de son sujet. Dans chaque région, chaque ville, chaque maison, ce fut l’horreur. Des hommes, des jeunes filles, des garçonnets furent saisis et emmurés vivants.

Un autre sage du royaume vint trouver l’empereur et après s’être incliné respectueusement devant lui il dit : " Sire, votre façon d’utiliser le peuple pour édifier votre mur terrifie le pays en entier. Il se pourrait que le peuple se révolte avant même que le mur ne soit terminé. Il se fait qu’un homme nommé Wan demeure pas très loin du palais. Wan signifie dix mille. Prenez cet homme car à lui seul il suffira pour les dix mille lieues car wan – dix mille – est son nom. " L’empereur se réjouit de cette sage parole et ordonna d’aller chercher Wan et de le conduire au mur. Lorsqu’il l’apprit Wan s’enfuit.

Il courût fort longtemps et arriva bientôt en vue d’un splendide jardin séparé par un mur de pierres. Au milieu du jardin, il trouva un grand bananier qui devint sa cachette. Un soir alors que la lune était pleine, la belle Meng Zhang, devenue une superbe jeune femme, descendit dans le jardin. Wan l’aperçut et en tomba éperdument amoureux. Il descendit de sa cachette et lui demanda de devenir sa femme. Meng Zhang accepta et ils se marièrent dès le lendemain.

Ils étaient en train de fêter joyeusement leurs noces lorsque les soldats de l’empereur firent irruption dans le jardin et s’emparèrent de Wan qu’ils emmenèrent près du mur. Meng Zhang resta seule et profondément malheureuse. Son union fut de très courte durée et pourtant elle pensait à lui avec nostalgie et sentait au fond de son cœur un amour sincère, véritable et immense. Désespérée, elle décida de partir à la recherche du corps de son époux. Elle affronta les éléments : la pluie, la neige, les brûlures du soleil. Elle passa à travers les plaines et les montagnes, les fleuves et les lacs et parvint au prix de grandes souffrances et de fatigues au pied du mur. Devant son immensité, elle se demandait comment retrouver les restes de son époux. Elle s’assit sur une pierre et se mit à pleurer. Le mur fut ému par ce chagrin et il s’écroula laissant apparaître les os de Wan.

L’empereur ne fut pas long à apprendre ce qui était arrivé à son mur et l’histoire de la femme qui avait cherché son époux par monts et par vaux. Il vint en personne voir Meng Zhang et lorsqu’il s’aperçût de sa beauté, il lui demanda de devenir l’impératrice. Meng Zhang savait qu’elle ne pouvait résister à la volonté de l’empereur. Elle posa diverses conditions pour cette union : une fête des morts de quarante-neuf jours devait être célébrée à la mémoire de son époux, l’empereur et les tous les fonctionnaires devaient prendre part aux funérailles, une terrasse devait être construite sur les rives du fleuve car elle voulait offrir les sacrifices aux morts en souvenir de son époux défunt. L’empereur accéda à ses demandes car il souhaitait vivement qu’elle devienne son épouse.

Lorsque la terrasse fut prête, Meng Zhang monta sur la terrasse et maudit à haute voix l’empereur Shi Huang d’avoir été si cruel et si injuste. L’empereur contint sa colère et ne dit rien. Les sujets qui entendaient ses paroles étaient stupéfaits mais au fond d’eux ils trouvaient que les paroles de Meng Zhang étaient justes. Lorsqu’elle eût terminé sa tirade, Meng Zhang plongea du haut de la terrasse dans le fleuve. L’empereur entra dans une colère terrible et il ordonna à ses soldats de repêcher son corps et de le couper en petits morceaux. Lorsque les soldats l’eurent fait, tous les morceaux se transformèrent en poissons d’or et en ceux-ci l’âme de la fidèle Meng Zhang continue à vivre pour toujours.

ZOUZOU
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soeur louve
le Génie
le Génie
soeur louve


Pays : Nouvelle Calédonie
Localisation : Rhône Alpes

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MessageSujet: Re: Les légendes chinoises.   Les légendes chinoises. Empty06.04.11 9:15

On nous l'a racontéà mon époux et moi quand nous avons visité la Grande Muraille. Je sis vraiment ravie de la retrouver entière ici (et un peu plus claire que ce qu ej'avasi compris à l'époque ;-)Merci !
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cosmos1
Le Pédagogue
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cosmos1


Pays : Belgique
Localisation : Binche
Humeur : Bonne

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MessageSujet: Le rêve de Tao.   Les légendes chinoises. Empty07.04.11 6:38

Bonjour à tout le monde.

LE RÊVE DE TAO

Dans un petit village de Chine, pas très loin de la ville de Nankin, vivait un jeune homme du nom de Tao. Il était très pauvre mais malgré sa pauvreté, il était de nature généreuse et toujours prêt à aider son prochain. Personne ne s’adressait jamais à lui en vain.

Un jour, alors que le soleil brillait déjà très haut dans le ciel, Tao, qui dormait sur une paillasse à l’ombre d’un arbre, fut réveillé assez brutalement par un inconnu. Surpris, il ouvrit les yeux et vit devant lui un homme tout de gris vêtu.

"Réveille-toi, Tao", lui dit l’inconnu. "La reine t’attend ! "

"La reine ?", s’étonna Tao. "Mais je ne connais pas de reine !"

"Elle, en revanche, te connaît", poursuivit l’homme en gris, "Et elle m’a envoyé te chercher de toute urgence.Viens, suis-moi !"

"Mais qui êtes-vous donc ?", demanda Tao au messager. "Je ne vous ai jamais vu !"

L’inconnu haussa les épaules :

"A quoi cela pourrait-il t’avancer de m’avoir déjà vu et de savoir qui je suis ? La reine a besoin de ton aide. Tu es bien Tao, celui qui ne refuse jamais son aide à personne ?"

Tao n’osa plus poser de question. Il replia rapidement sa paillasse et suivit l’inconnu.

Ils marchèrent un long moment et à l’instant où il croyait atteindre les dernières maisons du village, il découvrit devant lui une ville immense dont toutes les maisons, massées les unes contre les autres, présentaient une forme assez étrange, qui lui sembla vaguement familière.

L’inconnu pénétra dans l’une d’elles, plus vaste et somptueuse que les autres. Tao le suivit.

Ils arrivèrent dans une salle immense, où une femme très belle était assise sur un trône majestueux. Elle portait dans les cheveux un diadème, qui scintillait de mille feux.

"Merci d’être venu" murmura-t-elle. "Mon royaume court un grand danger et tu es le seul à pouvoir le sauver." Tao se courba dans un profond salut.

"Ce sera un honneur pour moi, Votre Majesté", balbutia-t-il.

"Je vais te présenter à ma fille", poursuivit la reine d’une voix douce. "Je considère tous mes sujets comme mes propres enfants, mais je tiens à ma fille bien plus qu’à moi-même."

Tao crut entendre des milliers de clochettes d’or, et une jeune fille, également très belle entra dans la pièce. Son visage était pâle comme le lys et ses cheveux de jais coulaient en cascade le long de son dos. L’air infiniment triste, elle alla s’asseoir à côté de la reine, sur une chaise en or.

A peine venait-elle de s’installer qu’une dame de la cour entra, toute essoufflée en hurlant :

"Le Monstre ! Le Monstre !"

La reine se leva.

"Voilà le malheur dont je viens de te parler. Je t’en supplie, Tao, aide ma fille. Elle a pour mission de reconstruire une capitale mais sans toi, jamais, elle n’y parviendra."

Tao, sans hésiter une seconde, prit la jeune fille par la main et, ensemble, ils quittèrent le palais discrètement.

Pendant des heures, ils coururent sans prendre le temps de retrouver leur souffle. Ils empruntèrent mille et une petites rues tortueuses et parvinrent finalement dans le village de Tao. Là, ils purent souffler un peu.

"Comme il fait calme, ici", soupira Fleur de Lotus, car c’est ainsi que la jeune princesse s’appelait.

"Nous sommes loin de tout une danger, à présent, dit Tao".

"Où allons-nous bâtir la nouvelle capitale ?", demanda la princesse.

"Une capitale ?", demanda Tao, qui n’avait pas très bien compris lorsque la reine lui parlait dans son palais. "Mais je ne pourrai jamais construire une capitale. C’est impossible ! Je ne suis qu’un pauvre paysan. Je n’ai ni pouvoir ni argent."

La princesse le regarda et de grosses larmes roulèrent sur ses joues.

"Mais tu es pourtant bien Tao, celui qui est toujours prêt à aider son prochain", gémit-elle. "Toi seul est capable de le faire..."

"Non, je... ", s’apprêtait-il à dire lorsqu’il s’éveilla.

Il avait dû dormir longtemps, car le soleil se trouvait maintenant fort bas sur l’horizon. Bien qu’éveillé, Tao entendait encore la voix suppliante de Fleur de Lotus qui semblait s’éloigner.

En vérité, c’était un essaim d’abeilles. Elles semblaient perdues et tournaient en tous sens autour des fleurs du jardin.
"Pauvres bêtes", pensa Tao. "Elles n’ont pas de ruche ! Je vais leur en faire fabriquer une."

Et il se rendit immédiatement chez un charpentier.

Je me demande d’où peuvent bien venir toutes ces abeilles ?, pensa-t-il, lorsqu’il vit que les insectes acceptaient avec empressement leur nouveau refuge.

Il partit se promener dans le village. Arrivé à hauteur de la dernière maison, il découvrit dans un jardin une ruche abandonnée.

"J’ai trouvé des abeilles chez moi", dit-il à l’homme qui vivait là. "Ne sont-elles pas à vous ?"

"C’est possible", répondit l’homme.

"Elles ont dû fuir", ajouta-t-il en ôtant le couvercle de la ruche.

Comme il se penchait, il y découvrit un serpent :

"Oh ! Le monstre de mon rêve ... !", se dit-il.

De retour chez lui, Tao installa dans son jardin toute une série de belles ruches semblables. De tous les côtés des abeilles arrivèrent. Elles se mirent à butiner ses fleurs et lui offrirent tellement de miel en échange de sa protection que Tao, le généreux, devint bientôt riche.

ZOUZOU
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